Résumé : Mounira avait mis de la distance entre elle et sa mère. Elle lui en voulait. Sa mère ne prenait pas le temps de suivre le cas de son fiancé. Si elle avait eu un peu d'estime, pour eux, elle aurait insisté pour garder ses futurs beaux-parents, chez elle, durant l'hospitalisation de Yazid. Cela lui était resté en travers de la gorge?Mounira comprenait que son beau-père soit remonté contre elles. Elle espérait seulement que sa colère retombe avec le temps. Elle ne fit aucune réflexion qui pût le contrarier davantage. Yazid se remettait doucement. Il avait besoin de calme.
Au bout d'un mois d'hospitalisation, le médecin l'autorisa enfin à sortir.
-Si vous ne vous sentez pas bien, si vous avez de nouveau de la fièvre et la raideur dans votre nuque, revenez tout de suite ! N'attendez pas la date du contrôle médical, lui recommande-t-il.
-Merci docteur !
-Bon vent, leur dit-il avant de les laisser.
Mounira range les affaires de son fiancé. Ce dernier était heureux de troquer son pyjama d'hôpital contre un survêtement et des baskets. Lorsqu'ils sortent de l'hôpital, il reste un moment à respirer à pleins poumons.
-Hum, de l'air frais ! Sais-tu ce que je ferai ce soir '
-Comme tout le monde, un bon film à la télé puis tu retrouveras ton lit ! réplique-t-elle en riant.
- Oh oui, j'ai hâte de retrouver ma famille, notre maison ! Mais ce soir, je prendrais un bain, pour me débarrasser de l'odeur de l'hôpital ! Même si je me suis changé et parfumé, cette odeur est plus forte, dit-il en se humant la main puis le bras. Tu ne trouves pas '
-Tu exagères !
-Ah non ! Cette odeur me colle à la peau, insiste-t-il.
-Elle finira par partir, promet Mounira. Tu te sens capable de marcher un peu ' La voiture est garée au parking?
-Oui, ne t'inquiète pas, dit-il en s'accrochant à son bras. Cela me fera du bien de marcher ! Je dois ressembler à un petit vieux !
-Un adorable petit vieux ! Après un bon bain, un passage chez le coiffeur, tu retrouveras tes vingt ans !
Mounira marche lentement, accordant son pas au sien. Le parking n'était pas loin.
Le temps de ranger le sac dans la malle, de bien installer son fiancé, elle prend le volant.
Ils ne parlèrent pas beaucoup durant le voyage.
Yazid avait mis une cassette de musique classique et s'était endormi, bercé par les douces mélodies.
Mounira s'arrêta à un relais routier où on pouvait voir des voyageurs déjeuner sur les terrasses. Yazid se réveille.
-On n'est pas encore arrivés, remarque-t-il.
-Rien ne presse ! Je voudrais faire une pause et en profiter pour déjeuner, dit-elle. Tu n'as pas faim '
-Si?
À l'intérieur du restaurant et même aux terrasses, il n'y avait plus de place libre. Ils décidèrent d'emporter des sandwichs et des fruits qu'ils mangent dans la voiture tout en discutant. Ils ne tardèrent pas à reprendre la route. Mounira devait le déposer chez ses parents et repartir. Elle espérait être bien reçue...
(À SUIVRE)
T. M.
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Posté Le : 05/08/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Taos M'hand
Source : www.liberte-algerie.com