Algérie - A la une


Résumé : Mounira et Yazid se rendirent à la plage où ils marchèrent dans l'eau. Après un coup de fil à sa mère, ils rentrèrent sur Alger. Dr Assia était heureuse de leur bonheur. Elle monta se coucher avant eux, leur laissant un peu d'intimité?Mounira fit la grasse matinée. Lorsqu'elle descendit en bas, elle trouva sa mère dans son cabinet. Elle avait laissé la porte ouverte. Mounira se rendit dans la cuisine et prit une tasse de café brûlant avant de la rejoindre.
- Yazid est parti à la première heure, lui apprit-elle. Mais il vient d'appeler et voulait de tes nouvelles comme si vous n'étiez pas ensemble hier soir !
Mounira feignit de goûter son café. Mais elle ne put échapper à la question. Sa mère insistait :
- Alors, comment vas-tu '
- Bien, murmura Mounira.
- Pourquoi est-il parti sans attendre que tu te sois réveillée '
Mounira rosit légèrement tout en lui confiant, sans la regarder :
- Je ne sais pas...
- Allait-il bien ' répéta Dr Assia à sa fille. Repose-toi la question !
Où voulait en venir sa mère '
- Il était fatigué... très fatigué, précisa Mounira. Il s'essouffle facilement. Il est très fatigué !
- C'est tout '
- Oui, mais pourquoi toutes ses questions '
Dr Assia détourna les yeux lorsque sa fille la regarda. Elle ne voulait pas qu'elle vit ses larmes. Elle refusait de lui dire la vérité.
Elle ne pourrait pas supporter de la voir souffrir. Surtout maintenant, à un moment où ils vivaient pleinement leur amour.
Pourtant il lui faudra trouver une solution. Essayer de tout faire pour lui éviter d'avoir à souffrir dès maintenant...
- Qu'est-ce que tu me caches ' l'interrogea Mounira. Est-ce que Yazid est malade ' Dis-moi !
- Non, l'assura sa mère, Dr Assia. Il est seulement surmené comme tu l'as dit !
Mounira reprit la tasse de café qu'elle avait posée sur le bureau lorsqu'une sueur avait mouillé ses mains et d'autres parties de son corps. Elle avait eu peur.
Chose qu'elle n'arrivait pas à comprendre, elle avait eu l'impression que sa mère allait lui dire que Yazid couvait une maladie grave.
- J'ai cru que tu allais m'apprendre que Yazid était condamné, murmura Mounira, soulagée d'avoir tout faux. J'ai eu peur !
- Tu l'aimes tellement que tu es prête à dramatiser lorsqu'il s'agit de lui ! rétorqua sa mère, le lui reprochant aussi.
Elle n'avait plus rien à lui demander et voulait rester seule, mais elle ne pouvait pas demander à sa fille de quitter la pièce.
Mais la sonnerie du téléphone le fit à sa place. Mounira se leva pour la laisser répondre?

(À SUIVRE)
T. M.
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