L'OLP veut désamorcer la crise du camp de Yarmouk

Le camp de réfugiés palestiniens (160.000 âmes) est devenu, à son corps défendant, un champ de bataille entre les forces du régime syrien, son allié du Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG) d'Ahmad Jibril, et les groupes islamistes de l'EI et du Front Nosra. Des combats « intermittents » ont toujours lieu, notamment après l'offensive du 1er avril de l'EI qui a chassé près de 10.000 Palestiniens du camp. De ce fait, après la visite effectuée le 7 avril par le dirigeant Ahmad Majdalani, une délégation de l'OLP, dirigée par un haut cadre, Zakaria al-Agha, s'est rendue, mardi dernier, à Damas où elle a rencontré le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad, ainsi que la ministre des Affaires sociales, Kinda Chamat, a indiqué un responsable de l'OLP à Damas, Anouar Abdel Hadi, pour tenter de « neutraliser le camp de Yarmouk afin qu'il reste en dehors du conflit en Syrie », d'« ?uvrer pour en faire sortir les hommes armés » et « fournir des produits alimentaires » aux habitants du camp et à ceux s'étant réfugiés dans des centres d'accueil. Le responsable de l'OLP a précisé que le retrait des hommes armés concernait les jihadistes et les Palestiniens qui portent des armes, y compris le FPLP-CG. Serait-ce la fin du cauchemar '