L'oliveraie part en flammes TIZI OUZOU

Les assurances des responsables de la Protection civile quant à la clémence de cette année 2013 n'arrivent pas à ramener la quiétude parmi les populations pour plusieurs raisons.L'oliveraie, unique richesse des populations de la wilaya part en flammes devant les regards impuissants des citoyens et des agents de la Protection civile. Une catastrophe naturelle à tous points de vue est en train de frapper la région. Cet arbre ancestral qui a, durant plusieurs siècles, nourri les montagnards est dévasté par de récurrents incendies dont les départs de foyer demeurent pour la plupart d'origine inconnue. Les derniers bilans émanant des services de la Protection civile appellent désormais à tirer la sonnette d'alarme dans les plus brefs délais. Globalement, à travers toutes les communes touchées par les feux de forêts depuis le mois de juin, ce sont 5400 arbres fruitiers divers qui sont partis en fumée. Les chiffres appellent aussi des interrogations. En effet, malgré les efforts de plus en plus grands des services concernés et de la Protection civile, il n'en demeure pas moins que les dégâts sont en hausse.
Les assurances des responsables de la Protection civile quant à la clémence de cette année 2013 n'arrivent pas à ramener la quiétude parmi les populations pour plusieurs raisons. D'abord, l'expérience d'un passé récent renseigne que les promesses d'indemnisation des dégâts n'ont jamais été tenues ou alors juste partiellement. En tout cas, elles n'ont jamais été suffisantes pour aider les citoyens touchés à se relever de la catastrophe. Puis, c'est le caractère montagneux et densément couvert qui empêche les moyens moteurs de la Protection civile de parvenir jusqu'au lieu de départ des feux. Depuis plusieurs années, les populations comme les élus de tous les partis siégeant à la l'APW ne cessent de réclamer un Canadair, seul moyen pour maîtriser les incendies dans cette région, mais sans résultats. Ce moyen qui ne coûte pas cher pour un pays qui détient un capital pétrolier aussi important, affirment, beaucoup de citoyens qui n'hésitent pas à assimiler ce refus à une volonté manifeste de laisser brûler la wilaya de Tizi Ouzou pour des raisons inavouées. Par ailleurs, il est à noter que les causes des départs de feux demeurent pour la plupart inconnues des services concernés. Certains évoquent des causes naturelles, d'autres, des origines criminelles et pour d'autres des causes sont liées généralement aux déchets ménagers dispersés un peu partout. En tout état de cause, le laisser-aller des populations et l'incapacité des pouvoirs publics à minimiser l'ampleur de la catastrophe ont un même résultat: la disparition de l'oliveraie locale. D'ailleurs, simple remarque, tous les fruits sont dotés de festivals sauf l'olivier.