L'OIM et l'APHRC s'engagent à poursuivre la recherche sur la santé des migrants en Afrique

L'OIM et le Centre africain de recherche sur la santé et la population (APHRC) ont signé un accord de coopération par lequel ils s'engagent à poursuivre ensemble la recherche en matière de santé migratoire sur le continent africain, a annoncé mercredi l'agence onusienne dans un communiqué.L'accord permettra aux deux organisations d'unir leurs forces pour recenser les cas de maladie chez les migrants et les populations mobiles en Afrique, et de fournir ainsi des informations qui permettront de développer des politiques et de réaliser de nouvelles recherches, selon la même source.
L'accord encouragera en outre la collaboration dans les activités de recherche qui permettront de mieux comprendre la migration et la santé, de promouvoir la migration et la santé comme un important programme de recherche pour les universitaires et les instituts de recherche, de publier conjointement des revues spécialisées et de concevoir des projets de renforcement de capacités pour les employés de l'OIM et de l'APHRC, a-t-on précisé.
"Les migrants et les populations mobiles font face à de nombreux obstacles pour accéder aux services de santé en raison de facteurs tels que leur statut d'immigrant illégal, la barrière de la langue, et l'absence de politique de santé répondant aux besoins de tous", a expliqué le Dr Erick Ventura, Coordinateur de la santé migratoire de l'OIM en Afrique du Sud, cité dans le communiqué.
Selon lui, la vision de l'OIM est que les migrants et les populations mobiles "doivent pouvoir bénéficier de meilleurs soins pour leur bien-être physique, mental et social, afin de leur permettre de contribuer de manière considérable au développement économique et social de leurs communautés d'origine et des sociétés qui les accueillent".