Malgré l'amorce d'une baisse des prix de certains fruits et légumes, constatée, hier, dans les marchés de la ville des ponts, il n'en demeure pas moins que la pomme de terre et surtout l'oignon, font de la résistance et, mieux encore, ce dernier s'envole carrément à 150 et 160 DA le kg au niveau des commerces de quartiers de la ville des ponts.La baisse a été constatée pour ce qui concerne notamment les petits pois, qui ont chuté à 120 DA le kg contre un prix de 180 et 200 DA affiché auparavant, les artichauts à 30 DA contre 50 et 60 dinars et idem pour les fèves, dont les prix ont chuté dans les mêmes proportions. Toutefois, et concernant les fruits, la situation générale est à une persistance de la hausse, à l'exception des pommes qui sont vendues entre 80 et 150 DA et des fraises qui affichent 150 DA contre un prix de 240 DA auparavant.Questionné sur cette situation, le directeur des services agricoles, M. Ghédiri, fera savoir qu'en vérité les produits agricoles sont disponibles en quantités et il n'y a pas de problème en la matière. Seulement, poursuivra-t-il, le circuit de commercialisation des fruits et légumes est complètement désuet et défaillant, ce qui fait que «c'est la spéculation qui décide du coût des produits sur le marché et qu'il est urgent de revoir de fond en comble les circuits de distribution et commercialisation de ces marchandises».Et d'expliquer qu'en vérité les prix de beaucoup de produits agricoles connaissent une baisse, à l'instar des petits pois, des artichauts, des fèves ainsi que de certains fruits. Cependant, dira-t-il, il reste que pour ce qui concerne la pomme de terre et particulièrement l'oignon sec, nous nous trouvons en pleine période de soudure, c'est-à-dire que l'oignon disponible sur le marché est celui de la récolte passée et provient des chambres froides. Et comme il s'agit des dernières quantités, leurs prix sont élevés même au marché de gros et se situent à 90 et 95 DA le kg, et l'effet de la spéculation les fait grimper à 140 et 160 DA au détail, soit près du double et ce n'est pas normal, déplorera-t-il. Il en est de même de la pomme de terre, ajoutera-t-il, dont le prix au marché de gros atteint 50 et 55 DA et qui est cédé au consommateur à 80 DA le kg. Et de souligner, dans ce cadre, qu'en considération que le circuit de commercialisation se doit d'être revu, que le consommateur, 1er maillon de la chaîne de changement, joue son rôle pour une meilleure régulation du marché, le salut ne sera que dans les nouvelles récoltes. Récoltes qui seront en quantités sur le marché vers la fin du mois de mai prochain et qui feront certainement piquer du nez les prix et principalement de l'oignon, qui donne actuellement du piquant dans les yeux des ménagères.
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Posté Le : 29/04/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com