L'offre de Dragon Oil rejetée

L'offre de l'entreprise Dragon Oil du groupe National Oïl Company (Enoc), basé à Dubaï quant à l'exploitation du gisement de In Tessila,a-t-on appris de sources crédibles des milieux pétroliers, vient d'être rejetée par les autorités algériennes. Ce gisement est actuellement exploité par le groupe Irlandis Pétrolictic.Le motif du refus de la partie algérienne à l'installation de l'entreprise en question, serait, selon nos sources, la mauvaise réputation qu'a cette entreprise connue pour son implication dans beaucoup d'affaires de corruption. Elle a été impliquée entre autres, citent nos sources, avec la tristement célèbre famille Bakrie (Indonésie) dans l'escroquerie des actionnaires de Bumi PLc, une entreprise londonienne, en l'aidant à justifier plus de 350 millions de dollars qui ont été transférés sur un faux «compte» au Yémen.Pour rappel, ce n'est pas la première fois que l'entreprise Dragon Oil s'intéresse à l'acquisition des actifs du groupe Pétrolictic. Elle a déjà essayé en 2014,mais elle a échoué. Sa tentative cette fois-ci d'acquérir les actifs du groupe Pétrolictic, est motivée, selon toujours nos sources, par l'envie de Pétrolictic de vendre ses actifs en Algérie, en raison de la conjoncture difficile que traverse en ce moment le secteur de l'énergie due à la baisse drastique des cours du baril.Les actifs de Pétrolictic dans le site gazier de In Tessila, sont de 38,25%.Les actifs restants sont détenus entre Sonatrach, 43% et Enal, 18%.La décision des autorités algériennes confirme, d'après des sources proches de la société Sonatrach, la détermination de l'Algérie d'éradiquer la corruption et autres comportements frauduleux dans le milieu des ressources naturelles en Algérie.Le scandale de la société italienne Saipem, révélé au grand jour l'hiver dernier par la presse et indiquant que l'entreprise en question, aurait gagné des marchés en Algérie grâce à des pots-de- vin, a contraint les autorités algériennes à revoir de fond en comble les conditions de la passation des marchés et passer au peigne fin le passé et le C.V des investisseurs désirant investir dans le secteur des énergies en Algérie.Le comportement du gouvernement algérien va certainement faire taire les mauvaises langues qui ne cherchent que des occasions pour défigurer l'image de l'Algérie et lui faire du mal.