L'officialisation de tamazight n'est pas pour demain, selon Sellal

Sans tergiversation aucune, le premier responsable du gouvernement affirme au sujet de tamazigh, que son officialisation n'est pas pour demain et ce n'est pas pour une raison politique, mais typiquement technique.M. Sellal affirme que l'enseignement de cette langue fait défaut, d'où la nécessité de la doter d'instruments pédagogiques modernes pour la hisser au niveau qui lui sied dans la société. A un député qui réclamait dans l'hémicycle «une décision politique» pour son officialisation, le Premier ministre a répondu qu'il ne s'agissait nullement de décision politique, mais plutôt de volonté de son application sur le terrain. Il serait, selon lui, difficile, voire compliqué d'officialiser cette langue alors que sur le plan académique, on ne maîtrise même pas son enseignement au niveau de l'école. «Même si nous officialisons cette langue à l'avenir, nous le ferions sans avoir au préalable réuni les conditions pédagogiques nécessaires à son enseignement de manière efficace», a soutenu le Premier ministre.