Algérie

L'Occident responsable des fractures à l'ONU PARALYSIE DU CONSEIL DE SECURITE


L'Occident responsable des fractures à l'ONU                                    PARALYSIE DU CONSEIL DE SECURITE
Des pays occidentaux empêchent un règlement politique du conflit en Syrie et sont responsables des désaccords au Conseil de sécurité des Nations unies, a affirmé hier Le Quotidien du Peuple, journal du Parti communiste chinois au pouvoir. «Des pays occidentaux n'ont jamais renoncé à leur objectif de renverser le régime en Syrie et ont, de façon constante, renforcé leur soutien aux forces antigouvernementales», a dénoncé le journal dans un commentaire. Ces pressions occidentales, parmi lesquelles figurent les tentatives d'imposer une zone d'exclusion aérienne en Syrie, ont «sapé l'unité au sein du Conseil de sécurité de l'ONU et ont empêché la communauté internationale de trouver un consensus», a-t-il ajouté. Le Quotidien du Peuple a reproché à ces mêmes pays occidentaux d'être responsables de l'échec de la mission de Kofi Annan en tant que médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe. M. Annan, nommé en février, a démissionné le 2 août, déplorant le manque de soutien des grandes puissances du Conseil de sécurité à sa mission en raison de leur désunion. Moscou et Pékin ont bloqué au Conseil de sécurité trois projets de résolution occidentaux condamnant la répression orchestrée par le régime syrien. L'organe du Parti communiste insiste sur la position chinoise alors que Bouthaïna Chaaban, émissaire spécial du président syrien Bachar Al Assad, doit s'entretenir à Pékin avec le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi. Ni la date de l'entretien ni l'arrivée de Mme Chaaban, conseillère politique et en communication de la présidence syrienne, n'ont été officiellement confirmées.
L'ambassade de Syrie à Pékin a également refusé de commenter la visite de Bouthaïna Chaaban. Tout au long de ce que la presse occidentale appelle «soulèvement en Syrie», la Chine a fait preuve de constance dans son soutien à la Syrie, exhortant de manière répétée «toutes les parties à cesser le feu» et refusant d'endosser les appels internationaux à exercer davantage de pressions sur Bachar Al Assad.
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