L'occasion est offerte aux jeunes de diriger le pays (Taleb)

Le président du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), Mohamed-Cherif Taleb, a estimé samedi à Bazer-Sakra (Sétif) que l'occasion est aujourd'hui offerte aux jeunes diplômés universitaires pour gérer et conduire les affaires du pays.
Présidant un meeting électoral à la maison de jeunes de cette localité située tout près d'El Eulma, M. Taleb a souligné que l'Algérie est un pays "axial" en Afrique et doit être aux mains des jeunes pour "une bonne gouvernance et une politique à la hauteur de son importance régionale".
Estimant que cela ne peut se réaliser qu'avec des hommes et des femmes à "compétences universitaires", l'orateur a appelé les électeurs à choisir les personnes "à la hauteur de la confiance du peuple" et "capables de gérer au mieux les affaires des assemblées populaires communales et de wilaya".
Après avoir souligné qu'après 50 ans d'indépendance le peuple "souffre toujours de pauvreté et de marginalisation", le président du PNSD a affirmé que l'Algérie a besoin d'une "batterie de réformes" pour approfondir la démocratie qui, selon lui, ne peut être effective que par la restitution du pouvoir au peuple qui doit exercer sa souveraineté au travers des urnes.
Appelant à la "participation de tous" aux élections du 29 novembre 2012, il a indiqué que l'Algérie possède des richesses qui appartiennent à tous les algériens et qui doivent être réparties équitablement de sorte à profiter aux pauvres, aux exclus et aux opprimés en améliorant leurs situations sociales.
Les priorités et les besoins du peuple algérien étant, selon lui, "très clairs", il a appelé à utiliser les ressources financières du pays "stockées dans les banques étrangères" pour créer des emplois et parachever le programme d'un million de logements.
Il a appelé au terme de son allocution les citoyens à choisir les listes de sa formation politique composées des candidats intègres et déterminés à servir le pays par la mise en 'uvre d'un programme objectif visant en premier l'édification d'un Etat de droit.