L’obscurité encourage les actes de violence

La rue des Jardins infréquentable En sus de la précarité de leur situation sociale, les habitants de nombreux quartiers du secteur urbain de Sidi El-Houari doivent faire face à un important déficit en matière d’éclairage public. Cette situation, en elle-même préoccupante, fait que de nombreux citoyens qui doivent nécessairement passer par la rue des Jardins pour emprunter les moyens de transport desservant la Corniche oranaise qui relaient la ville d’Oran à Aïn El-Turk craignent pour leur sécurité en raison justement de l’absence de l’éclairage public de nuit comme avant le lever du soleil où toute présence sécuritaire est absente. A la faveur de ces défaillances, les actes de violence sous toutes leurs formes ont pris des proportions fort inquiétantes. Ainsi, pour ne pas mettre leurs vies en danger, la plupart des usagers ne se hasardent plus dans ces endroits et préfèrent recourir aux services des transporteurs clandestins de la place du 1er Novembre -Place d’Armes- qu’à risquer leurs vies. Il en est de même pour les gens de Bab El-Hamra et ceux de Sakia El Mahla, qui vivent dans un isolement insupportable après le transfert partiel des habitants du lieudit Terrain Si Hassan. Face à cette pénible situation, les habitants réclament la réhabilitation de l’éclairage public et la réfection du réseau d’électricité surtout que la commune d’Oran est liée par convention avec une entreprise spécialisée en la matière. Cependant, devant cette carence, de plus en plus de citoyens s’interrogent sur l’utilité d’une telle convention. Plus haut encore, du côté de Sidi Abdelkader et de la voie y donnant accès, la situation est depuis plusieurs mois inquiétante sur le plan de l’éclairage public. Ici et en dépit de la récente pose de poteaux électriques, c’est toujours l’obscurité après une brusque interruption. A ce sujet, une source du secteur urbain de Sidi El-Houari assure que le réseau d’éclairage a été victime d’un vol au cours duquel des poteaux ont été sabotés et les câbles en cuivre volés. J. Samia