Algérie

L'Obamagate ou la fin des islamistes ! (II)



Ce qu'on a toujours dit à propos de ce maudit «printemps arabe» et mon allusion dans un précédent article à un «Obamagate» qui, selon nos sources, est inéluctable, se confirment de jour en jour avec le grand scandale auquel fait face la Maison Blanche.Les déboires et les scandales de l'administration Obama n'en sont qu'à leurs débuts car un autre scandale, et non des moindres, cette fois lié au président Morsi déchu, hante les nuits d'Obama. Les Américains ont officiellement lâché Morsi comme ils l'ont fait avec l'émir du Qatar, et il y en aura d'autres. Cela ne les empêche pas de réclamer avec insistance la libération de Morsi le Californien. Pourquoi ' Il s'avère que le président islamiste égyptien a conclu un contrat écrit ahurissant qui consiste à céder 40% des territoires du Sinaï aux réfugiés palestiniens. Il ne s'agit certainement pas d'un élan de solidarité vis-à-vis du peuple palestinien, mais plutôt d'une transaction monnayée avec le Trésor américain où les Frères musulmans ont empoché 8 milliards de dollars ! Le document de la transaction signé par le président déchu Morsi, par le chef suprême de la confrérie des Frères musulmans Mohamed Badie, et par Khairat Al-Chater, le milliardaire islamiste de l'import import, a été envoyé par le général Al-Sissi au Sénat américain. Un membre de l'ex-gouvernement Morsi n'a pas craint de déclarer que cette opération était autant profitable pour les Frères musulmans que pour Obama, Israël et le Hamas. Au moment où des villes américaines comme Detroit déclarent faillite, les sénateurs républicains, furibonds de voir dilapider l'argent de l'Etat et du contribuable, exigent la restitution immédiate des 8 milliards de dollars de cette transaction obscène et désastreuse. On comprend l'obsession désespérée de Barack Obama de vouloir libérer un Morsi incarcéré et passible de la peine de mort pour haute trahison, sachant qu'il pourrait livrer des informations très dangereuses et compromettantes pour le président américain et pour Israël. Obama tente avec l'énergie du désespoir de sauver les meubles en invoquant un simulacre de raison d'Etat et une prétendue volonté de vouloir « régler » le conflit israélo-palestinien en optant pour la solution de la patrie de substitution pour le peuple palestinien. Auditionné ces derniers jours par le Sénat américain, le président Obama a confessé que son gouvernement avait dépensé 25 milliards de dollars « avant et après la révolution égyptienne pour que les Frères musulmans prennent le pouvoir, notamment dans les élections législatives et présidentielles ». Il a poursuivi : «Nous avons également soutenu les salafistes, mais moins que les Frères musulmans qui étaient si désireux d'arriver au pouvoir qu'ils nous ont proposé de travailler pour nos intérêts et ceux d'Israël ». Répondant à l'une des questions, il a ajouté « les relations des Frères musulmans étaient très forte avec le Hamas et les mouvements extrémistes dans le Sinaï. Ils ont ainsi fait baisser les attaques contre Israël. Mohamed Morsi nous a été très rapidement d'un grand service dans la crise en Syrie lorsqu'il a rompu ses relations avec ce pays et qu'il a encouragé les Egyptiens à faire le djihad contre la Syrie.» Devant la remarque d'un sénateur qui relevait l'échec de cette politique à partir du moment où le régime des Frères musulmans s'était écroulé, Barack Obama s'est défendu en chargeant les services de renseignement et l'ambassadrice des USA en poste au Caire, Madame Patterson, qui lui avaient fourni des analyses affirmant que l'Egypte était définitivement sous le contrôle des Frères musulmans. No comment. Voilà un président de la soi-disant plus grande puissance mondiale qui donne des leçons en s'ingérant effrontément dans les affaires internes et la souveraineté des pays et qui se fourvoie dans des calculs sordides et monstrueux, mettant en péril la stabilité dans des régions entières, participant activement au massacre des populations sans défense rien que pour l'intérêt et la sécurité des sionistes et de l'empire américain, et qui démontre une nouvelle fois sa nocivité et sa toxicité pour les peuples du monde, alors que son propre peuple souffre de la faillite et de la misère imposées par un système de prédation capitaliste mortifère. Les contribuables américains doivent demander des comptes à ce président qui, paniqué par l'ampleur de ces scandales d'envergure mondiale, cache sa nullité politique derrière une feuille de vigne en faisant diversion avec un fait divers, certes malheureux mais banal aux Etats-Unis où les armes circulent librement conformément au deuxième amendement de la Constitution, et en ameutant les foules de couleur, déclarant qu'en tant qu'homme noir, il aurait pu être le jeune adolescent, Trayvon Martin, assassiné par un policier. Et là, Obama rejoint le sectarisme de Morsi qui soulève les foules et divise les peuples pour sauver son règne. Cet acte de diversion instrumentalisant le malheur d'une famille endeuillée par la perte d'un de ses enfants n'est pas glorieux pour un président qui devrait s'expliquer sur ses actes néfastes en Egypte, en Syrie, en Libye, et ailleurs, au lieu de noyer le poisson en pratiquant la politique de la fuite en avant. Rappelons-nous que lorsque l'Egypte était en crise majeure, Monsieur Obama se baladait interminablement en Afrique du sud ainsi qu'en Tanzanie pour y offrir un safari à sa petite famille. Le besoin d'un monde multipolaire est vital pour tous les peuples de la terre. Assez de l'hégémonie US qui ne nous a ramené que des catastrophes ! Dans ces moments où la conspiration est dévoilée par les instigateurs eux-mêmes, sans avoir eu besoin de leur offrir une séjour à Guantanamo Bay pour y subir les interrogatoires musclés réservés aux terroristes et leurs complices, tels le water boarding ou la gégène de la french connection, Obama confirme que le complot existait bel et bien, renvoyant à leur servilité abjecte les médias mainstream qui nous bassinaient avec leurs «révolutions arabes» à deux balles. Les frères de Morsi, siégeant dans l'Internationale islamiste et le trouillomètre à zéro, se sont fendus de déclarations fantaisistes et maladives qui reflètent leur peur de perdre les jouissances terrestres et le pouvoir absolu qu'ils se sont octroyés en préparation du grand califat. Craignant de voir s'évaporer leur rêve halluciné de diriger ad vitam aeternam le monde arabo-musulman par leur conception wahhabite rétrograde qui nous plongerait dans les abysses de l'enfer, ces tartufes ont formé une chorale cacophonique réclamant la libération de leur frère «opprimé», la «victime» qui se révèle être un agent du sionisme et de l'impérialisme. Et voilà qu'Erdogan, qui matraque et tue son propre peuple, qui participe au massacre des Syriens et a cassé leurs infrastructures économiques, déclare que Mohamed Morsi est le seul chef d'Etat légitime en Egypte. Et voilà que Ghannouchi, le sinistre fasciste qui a ordonné la mort de Chokri Belaïd, l'opposant politique dont le meurtre est toujours non élucidé ' Ennahda camouflant ses propres crimes ' et qui a envoyé des charters de jeunes vierges en Syrie dans le cadre des fatwas du djihad niqah de ses amis et frères Al-Qaradawi (à propos, où est-il donc passé ' sur un chameau dans le désert en quête d'une terre d'asile ') et Al-Arifi (en résidence surveillée en Arabie saoudite), ose évoquer la légitimité des urnes. Ce fumiste Ghannouchi qui a oublié ses liens avec les terroristes de Jbel Chaâmbi, que notre armée, la glorieuse ANP, a dû nettoyer de la vermine terroriste soutenue par le gouvernement Ennahda. Messieurs les islamistes, l'ère actuelle réclame la fermeture de vos clapets plutôt que de nous assommer avec vos lamentations dissonantes. Quant aux islamistes algériens, que ce soit Mokri, Abdelfattah Zeraoui Hamadache, Belhadj, Djaballah l'éternel pleurnichard qui ne nous a jamais éclairé sur l'obtension de sa villa de Draria, et consorts, à vous tous qui avez crié avec la fange islamiste mondiale pour soutenir votre frère égyptien, Morsi le Californien sioniste, ainsi que certains journaux qui sont devenus des organes de propagande pour les islamistes et dont certains éditorialistes sont devenus des harkis de la plume : bas les masques ! Ce n'est pas avec la haine et vos petites vengeances personnelles que l'on bâtit une nation. Vous voilà tous face à ce que vous êtes : les valets inconditionnels des Occidentaux et des sionistes. Les carottes sont cuites, Messieurs les islamistes, vermine de nos sociétés, préparez-vous tous à visiter Bouhadma (la prison), n'oubliez pas vos brosses à dents si vous connaissez cet ustensile. Au moment où chez nous, une bande de malfrats osait évoquer la mesure d'empêchement de notre président malade, via l'article 88, voilà qu'elle se pointe à Washington, chez votre maître Obama, envoyant balader tout votre complot. Remballez vos accessoires de bonimenteurs, le peuple algérien vous connaît très bien et vous n'aurez jamais le pouvoir. Nous parlons avec les preuves et vous laissons le blabla populiste Si vous avez des doutes, les scores déshonorants que vous avez obtenus dans toutes les élections sont une réponse à vos ambitions démesurées. Si vous voulez vivre sous un régime islamiste, vous avez l'embarras du choix entre la Tunisie, la Turquie de l'Otan et les monarchies déclinantes des chameliers illettrés, vos maîtres du Golfe qui passent leur temps dans les casinos de la Côte d'Azur. Quant à vos rêves, Messieurs Mokri et consorts, de gouverner notre pays, n'est pas encore né celui qui se permettra de diriger un grand pays révolutionnaire et progressiste comme l'Algérie. Le futur président algérien sera progressiste, démocrate et nationaliste ou ne sera pas. C'est une nécessité historique, et nous avons les hommes qu'il faut. Toute chose en ce monde à une fin et aucun règne n'échappe à son déclin (citation algérienne). (Suite et fin)


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