Algérie

L'Islam, religion plus vivante en France que le catholicisme



Cette étude montre, selon ses auteurs, une stabilité du niveau de la pratique religieuse chez les musulmans de France. Avec 71% de fidèles qui font le Ramadhan et autant des plus âgés qui prient, l’Islam représente la religion «la plus vivante» de l’Hexagone, d’après l’IFOP qui a effectué une vaste analyse sur l’implantation et l’évolution de l’Islam en France à partir d’enquêtes menées entre 1989 et 2001. Selon l’évaluation par cet institut des musulmans de l’Hexagone sur un plan sociodémographique, religieux et politique, ces derniers représentent 5,8% des citoyens français, vivent essentiellement en région parisienne (plus de 10% de la population), dans la région lyonnaise et dans l’est de la France et plus généralement dans les régions industrialisées. Ce qui s’explique par le fait qu’ils soient fortement représentés chez les ouvriers (32,9%) et sous-représentés chez les agriculteurs (0,5%), selon l’étude. Au niveau de la pratique de la religion, se considèrent musulmans, croyants et pratiquants, 41% des personnes interrogées pour 3% seulement qui se considèrent sans religion. «La religion musulmane est en cela plus ‘’vivante’’ que la religion catholique», selon l’IFOP. En ce qui concerne la pratique quotidienne de la prière, l’étude dénote peu de différence entre les sexes. Les jeunes apparaissent bien moins assidus que leurs aînés à la prière. Chez les 18/24 ans, ils sont 28% à déclarer faire les prières quotidiennement pour 72% qui affirment le contraire. Chez les plus de 55 ans, ils sont 64% à prier chaque jour et 36% à ne pas le faire. «La religion, pour les jeunes, c’est la communauté à laquelle ils appartiennent, la culture à laquelle ils se rattachent qui représentent un certain héritage du passé, sans que l’aspect spirituel soit délaissé pour autant», analyse l’IFOP qui en veut pour «preuve, la pratique du Ramadhan qui, tous âges et sexes confondus, est effectuée à 71%». Le pèlerinage à La Mecque reste une «pratique minoritaire en raison de son coût élevé», estiment enfin les auteurs de l’étude. (APS)


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