L'Irlande du Nord rate sa qualification

Les Gallois font sortir l'Irlande du Nord par un petit but. Ils ont fini par s'installer sur le calendrier des quarts de final de l'Euro-2016.Ils avaient traîné les pieds au début de la rencontre. Les supporters irlandais du Nord, ces milliers de fans, tous vêtus de vert, ont chanté, dansé, hurlé pendant toute la rencontre. Alors non seulement, ils sont bruyants, mais en plus, ils sont fair-play : ils ont même applaudi les chants des supporters gallois (eux aussi très nombreux et très chauds) en fin de match. Mais les premières minutes, ce n'était pas ce type de jeu que ces milliers de fans sont venus supporter, quelques sifflets commençaient à se frayer un couloir dans cet espace très animé pour se faire entendre par les Irlandais du Nord.Les Gallois profitant des hésitations de leur adversaire du jour, accéléraient la circulation de balle, faisant de ce choix tactique, une véritable locomotive qui embarque toutes les actions sur son chemin. La défense irlandaise, souvent mise à rude épreuve, se débarrassait du cuir comme elle le peut, l'essentiel et d'éviter de faire nourrir la balle sur cet espace dangereux. Le gardien de but, souvent mis en alerte, est devenu le maître à gérer ses coéquipiers. Plus la partie avance, plus les Irlandais montraient leurs griffes.Mais pas pour longtemps puisque les Gallois se sont très vite repositionnés sur les axes pour voir ces «Aigles Blancs» faire sauter le verrou nord-irlandais en début de seconde période, sur un magnifique but de Milik (51e) bien ajusté du droit. Les Irlandais du Nord, quant à eux, se sont battus jusqu'au bout mais ont eu beaucoup de mal à exister par manque de finesse. On retiendra que ces deux formations se sont rencontrées neuf fois, et jamais la rencontre ne s'est soldée par un résultat nul.Faut savoir que «l'équipe de football du pays de Galles n'a participé qu'à une seule phase finale d'un grand tournoi international : la Coupe du monde de football de 1958, dont elle atteint les quarts de finale. Elle atteint également les quarts de finale de l'Euro-1976, à une époque où la phase finale ne débute qu'à l'étape suivante. 1-0 score final qui restera dans les annales de l'Euro France 2016.Pour la première fois, la Pologne sur le podium des quarts de finaleEt voilà. C'est fait, la Pologne se qualifie pour la première fois de son histoire pour les quarts de finale de l'Euro. Elle a arraché cette qualification grâce à sa victoire face aux Suisses ce samedi à Saint-Etienne (1-1 après les prolongations, 5 tirs aux buts à 4). On retrouvera ce beau monde lors du prochain tour qui les opposera au Portugal. Ne dit-on pas que les absents ont toujours tort. C'est souvent ce qu'on entend. En football, c'est un peu différent. «L'absence d'un joueur peut avoir un impact désastreux. Surtout quand il s'agit d'un mec titulaire, indiscutable, un des leaders de l'équipe, un moteur qu'on croit indispensable.Sauf que les absences peuvent aussi réserver de belles surprises», disait un observateur qui commentait cette belle et riche rencontre. La Pologne, pour son plus grand bonheur, est désormais un des témoins. La Suisse, elle, l'a appris à ses dépens en huitièmes de l'Euro. Les Suisses rentrent chez eux , après avoir offert un joli spectacle à leurs fans. Les réactions après match sont nombreuses, elles sont signées par des journalistes et consultants qui regrettent au passage la provocation des joueurs âpres le but de la qualification. Ils se sont dirigés vers les gradins suisses pour les provoquer, fort heureusement que les supporters étaient plus intelligents que les joueurs provocateurs. Ils ne regrettent absolument rien, les Suisses ont convaincu par leur jeu mais le football ne pardonne pas. Il est cruel. Elle lui coûte même sa place en quarts de finale.«Pour cette confrontation, les Polonais se présentaient sans deux éléments de leur onze type : Wojciech Szczçsny, son dernier rempart titulaire dans les cages de la grande Roma et présent en sélection depuis sept ans, et Bartosz Kapustka, sa pépite offensive de 19 piges, assez prometteur dans le couloir gauche. Le premier blessé, le second suspendu, Adam Nawalka s'est donc tourné vers son banc.Et il y a trouvé deux hommes, futurs responsables de l'élimination de la Suisse au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne. Leurs noms ' Lukasz Fabianski et Kamil Grosicki. La Pologne n'a évidemment jamais passé la phase de poules.» Ils quittent l'Euro et laissent la suite aux Polonais. A égalité après les prolongations (1-1), ils l'ont emporté lors de la séance de tirs aux buts (5-4). Ils affronteront le Portugal.La Croatie méritait plutôt que le PortugalEt si les équipes appartenaient à des stars que resterait-il ou que deviendraient les autres joueurs. A chaque lecture, on retiendra cette expression qui étonne «l'équipe de Ronaldo» ou de Messi ou... de Ibrahim... alors que l'équipe représente bien une nation mais pas un joueur... Le Portugal loin de mériter sa qualification est arrivé difficilement à l'arracher grâce à un but Ricardo Quaresma a qui offert ainsi la qualification en quarts de finale aux Portugais, en poussant au fond des filets une frappe de Cristiano Ronaldo repoussée par le gardien croate (117e). (1-0 a.p.).Cristiano Ronaldo, le capitaine portugais a été fantomatique et livré une prestation terne face aux Croates. «Il n'a pas tiré une seule fois au but durant le temps règlementaire. Et malgré des gestes de classe au milieu du terrain, il n'a rien apporté à son équipe... jusqu'à cette frappe à la 117e minute mal repoussée par Subasic et qui a profité à Quaresma, l'unique buteur de la rencontre», faisait remarquer un envoyé spécial. Cet ailier portugais, entré en jeu à la 87e minute. Un dénouement totalement inattendu et tellement cruel pour la Croatie.Ce qui explique que la partie était loin d'être synonyme d'une rencontre éclatante. Elle était plutôt d'une pauvreté et d'une série de ratages de buts notamment côté des Rouge et Blanc qui avaient totalisé prés de 15 occasions nettes de buts. Le premier élément à retenir de ce duel, d'abord il était très loin de refléter la physionomie d'une confrontation au sommet.Les avis recueillis par les envoyés spéciaux donnent ceci : «La rencontre a été d'un ennui incroyable, voire mortel. Rendez-vous compte, la première occasion est intervenue seulement à l'heure de jeu. A la 62e, Vida a placé une tête de peu à côté du poteau droit portugais, faisant passer un frisson dans Bollaert. Ce n'était pas trop tôt...»On attendait du jeu, des actions à gogo, des buts de folie, et ce fut une énorme déception. En première période, c'est simple, il n'y a pas eu la moindre occasion à se mettre sous la dent, ni le moindre mouvement digne de ce nom. En seconde période, ça a été à peine mieux. Une statistique pour résumer ces 90 minutes infâmes ' 0 tir cadré. Oui, oui, 0 tir cadré avec CR7, Modric et Rakitic sur le terrain.» La prochaine aura lieu ce jeudi face à la Pologne, sera-t-elle différente ' Nous l'espérons...