L'Impôt sur le revenu global (IRG), un impôt retenu à la source, a rapporté au Trésor public plus de 274 milliards de dinars (près de 4 milliards de dollars) au cours du premier semestre de l'année, selon un document du ministère des Finances.L'Impôt sur le revenu global (IRG), un impôt retenu à la source, a rapporté au Trésor public plus de 274 milliards de dinars (près de 4 milliards de dollars) au cours du premier semestre de l'année, selon un document du ministère des Finances.
L'IRG sur salaires a rapporté, à lui seul, 235 milliards de dinars (3 mds USD) alors que l'IRG sur les autres revenus s'est chiffré à 39,2 mds de dinars, selon les données de la Direction générale de la prévision et des politiques (DGPP) du ministère. Et avec une fiscalité ordinaire de plus 1.113,5 mds de dinars encaissés au 1er semestre, selon la DGPP, l'IRG représente un quart des ressources ordinaires recouvrées. La Fonction publique compte actuellement près de 2 millions d'employés, alors que les chiffres relatifs aux salariés déclarés au secteur privé ne sont pas disponibles.
L'impôt sur le revenu des sociétés (IBS), soumis au système déclaratif, n'a, en revanche, rapporté au trésor que 189 mds de dinars (2,5 mds USD) durant la même période. En 2012, l'année qui a connu des augmentations salariales exceptionnelles, le produit de l'IRG/salaires a été de 572 mds de dinars, de loin supérieur aux 251 mds de dinars résultant de l'IBS.
L'IRG/salaires et l'IBS se chiffraient respectivement à 382,6 mds de dinars et à 245,8 mds de dinars en 2011, à 82,8 mds de dinars et 62,6 mds de dinars en 2005 et à 34,3 mds de dinars et 32,2 mds de dinars en 2000, selon la même source. Le recouvrement de l'enregistrement et des timbres rapportait, par ailleurs, 31 mds de dinars au 1er semestre de l'année, selon la DGPP.
Les impôts sur les affaires se sont, de leur côté, chiffrés à près de 370 mds de dinars. Sujette à de multiples exonérations, la TVA imposée aux importations a été de 222,5 mds de dinars alors que celle imposée à la consommation intérieure n'a pas dépassé 118 mds de dinars durant la même période. Le Trésor a, enfin, encaissé 20,3 mds de dinars seulement grâce à la TIC (Taxe intérieure sur la consommation) recouvrée à fin juin.
En Algérie, le recouvrement de l'IRG est quasiment toujours plus rentable que celui de l'IBS, alors que le rendement des impôts indirects, notamment la TVA, demeure timide comparé aux potentialités de l'économie nationale, selon des économistes. En 2012, les impôts sur les revenus et les bénéfices (IRG et IBS) ont totalisé 886 mds de dinars alors que les impôts sur les biens et services n'ont rapporté que 685 mds de dinars.
Selon les économistes, pour les impôts directs, "l'impôt sur le travail (IRG) rapporte plus que l'impôt sur le capital dans tous les pays du monde, mais l'origine de cela diffère". Dans les pays industrialisés, la taxe sur les dividendes imposée aux actionnaires des entreprises et considérée comme une taxe sur le revenu, est très élevée : elle atteint 75%. Elle fait donc augmenter l'Impôt sur le revenu global. Chez nous, l'impôt sur les dividendes, qui ne dépasse pas 10%, d'après lui, est imposé à l'entreprise et non pas à l'individu. Il ne contribue pas vraiment à l'IRG.
Si l'IRG en Algérie est conséquent, ce sont donc les salaires qui ont sont l'origine principale, a-t-il déduit. Quant à la faiblesse des impôts sur les biens et services, les spécialistes pointent du doigt "les limites du marché algérien qui compte près de 700.000 PME alors qu'il lui en faut au moins 1,5 million" ainsi que "les sous déclarations fiscales pratiquées par la majorité des entreprises pour faire face à la concurrence de l'informel".
Par ailleurs, les recettes douanières recouvrées durant les six premiers mois de l'année ont atteint 204,4 mds de dinars contre un recouvrement de 355,2 durant toute l'année 2012 et de 222,3 en 2011. Les recettes des Domaines, un produit non fiscal, ont enfin rapporté 12,4 mds de dinars durant la même période contre 26 mds de dinars durant toute l'année 2012.
L'IRG sur salaires a rapporté, à lui seul, 235 milliards de dinars (3 mds USD) alors que l'IRG sur les autres revenus s'est chiffré à 39,2 mds de dinars, selon les données de la Direction générale de la prévision et des politiques (DGPP) du ministère. Et avec une fiscalité ordinaire de plus 1.113,5 mds de dinars encaissés au 1er semestre, selon la DGPP, l'IRG représente un quart des ressources ordinaires recouvrées. La Fonction publique compte actuellement près de 2 millions d'employés, alors que les chiffres relatifs aux salariés déclarés au secteur privé ne sont pas disponibles.
L'impôt sur le revenu des sociétés (IBS), soumis au système déclaratif, n'a, en revanche, rapporté au trésor que 189 mds de dinars (2,5 mds USD) durant la même période. En 2012, l'année qui a connu des augmentations salariales exceptionnelles, le produit de l'IRG/salaires a été de 572 mds de dinars, de loin supérieur aux 251 mds de dinars résultant de l'IBS.
L'IRG/salaires et l'IBS se chiffraient respectivement à 382,6 mds de dinars et à 245,8 mds de dinars en 2011, à 82,8 mds de dinars et 62,6 mds de dinars en 2005 et à 34,3 mds de dinars et 32,2 mds de dinars en 2000, selon la même source. Le recouvrement de l'enregistrement et des timbres rapportait, par ailleurs, 31 mds de dinars au 1er semestre de l'année, selon la DGPP.
Les impôts sur les affaires se sont, de leur côté, chiffrés à près de 370 mds de dinars. Sujette à de multiples exonérations, la TVA imposée aux importations a été de 222,5 mds de dinars alors que celle imposée à la consommation intérieure n'a pas dépassé 118 mds de dinars durant la même période. Le Trésor a, enfin, encaissé 20,3 mds de dinars seulement grâce à la TIC (Taxe intérieure sur la consommation) recouvrée à fin juin.
En Algérie, le recouvrement de l'IRG est quasiment toujours plus rentable que celui de l'IBS, alors que le rendement des impôts indirects, notamment la TVA, demeure timide comparé aux potentialités de l'économie nationale, selon des économistes. En 2012, les impôts sur les revenus et les bénéfices (IRG et IBS) ont totalisé 886 mds de dinars alors que les impôts sur les biens et services n'ont rapporté que 685 mds de dinars.
Selon les économistes, pour les impôts directs, "l'impôt sur le travail (IRG) rapporte plus que l'impôt sur le capital dans tous les pays du monde, mais l'origine de cela diffère". Dans les pays industrialisés, la taxe sur les dividendes imposée aux actionnaires des entreprises et considérée comme une taxe sur le revenu, est très élevée : elle atteint 75%. Elle fait donc augmenter l'Impôt sur le revenu global. Chez nous, l'impôt sur les dividendes, qui ne dépasse pas 10%, d'après lui, est imposé à l'entreprise et non pas à l'individu. Il ne contribue pas vraiment à l'IRG.
Si l'IRG en Algérie est conséquent, ce sont donc les salaires qui ont sont l'origine principale, a-t-il déduit. Quant à la faiblesse des impôts sur les biens et services, les spécialistes pointent du doigt "les limites du marché algérien qui compte près de 700.000 PME alors qu'il lui en faut au moins 1,5 million" ainsi que "les sous déclarations fiscales pratiquées par la majorité des entreprises pour faire face à la concurrence de l'informel".
Par ailleurs, les recettes douanières recouvrées durant les six premiers mois de l'année ont atteint 204,4 mds de dinars contre un recouvrement de 355,2 durant toute l'année 2012 et de 222,3 en 2011. Les recettes des Domaines, un produit non fiscal, ont enfin rapporté 12,4 mds de dinars durant la même période contre 26 mds de dinars durant toute l'année 2012.
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Posté Le : 25/09/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Midi Libre
Source : www.lemidi-dz.com