L’IRB Oued El-Abtal accède en Régionale 2

Une juste consécration Demandez à tous les dirigeants et en particulier les présidents de clubs qui visent un objectif ambitieux tel que l’accession, ils vous répondront que seul l’argent, notamment celui des contribuables, exaucera ce vœu. Or, ceci est en partie faux et cela a été prouvé à maintes reprises et pour ne pas aller très loin pour étayer nos dires nous nous en tiendrons à l’exemple de cette saison où des pseudos petites équipes, sans grands moyens financiers, ont joué les trouble fête et pouvaient aspirer à mieux si ce n’était le jeu des coulisses et autres procédés extra-sportifs et nos lecteurs et particulièrement ceux qui suivent de près les différents championnats auront deviné que nous faisons allusion au Chabab de Aïn El-Türck et la JS Sig qui, sans grosse prime de signature allouée aux joueurs, se sont positionné allégrement aux 3ème et 4ème place en division Inter-régions mais c’est surtout l’IRB Djeniène Meskine qui a failli piéger le champion Froha et son dauphin Aïn Sefra et dire que cette bourgade rattachée à la commune de Zahana ne possède même pas de maire ! Ce qui veut dire qu’elle bénéficie d’aucune subvention et si nous avons tenu qu’à faire cette introduction c’est pour prouver que tout est question de vrais hommes et de «nif» et l’Ittihad Riadhi Baladiat Oued El-Abtal en possède beaucoup de ces hommes en voie de disparition. En effet, si l’Ittihad a pu accéder malgré la forte concurrence des coriaces voisins que sont Zahana, Hachem et Aïn Farès, c’est grâce à la solidarité des uns et des autres faisant partie de son entourage qui n’ont pas hésité à mettre la main à la poche y compris les fidèles supporters qui ont été derrière l’équipe, corps et âme, car nous confiera le président Boutlidja Abbès ou Djillali Thabet, sans ces derniers, on n’aurait jamais concrétisé notre objectif, expliquant : «Le club a bénéficié de 190 millions de centimes émanant de l’APC dont 120 ont servi à éponger les dettes antérieures et beaucoup de fortes dépenses telles que les droits d’engagement ont été réglées par les dirigeants. Aussi, je dois aussi rendre hommage aux joueurs qui, si l’on peut dire, ont joué gratuitement pour les couleurs, « concluront nos interlocuteurs. Cela dit, la cellule administrative n’a pas été en reste puisqu’elle a permis au club de glaner six points sur tapis vert aux dépens de Ras Aïn Amirouche et Hachem, cependant nul n’a droit de crier au scandale car ceci est de bonne guerre et cette accession arrachée, avec les moyens du bord, est largement méritée. Aussi, il fut un temps pour ceux qui ne le savent pas, après le GCM, le SAM, l’IST et le CCS, la grosse cylindrée c’était Oued El-Abtal qui, avant la grande tragédie nationale où le terrorisme faisait rage dans cette région où beaucoup de vies humaines ont été sacrifiées, a évolué en «Régionale Une», version LOFA, et que si nos souvenirs son bons, le Sari de «Barigou» est revenu dans l’anti-chambre de l’élite grâce à une victoire historique à Oued El-Abtal. Pour conclure notre billet cette bourgade qui fait partie des régions les plus déshéritées à l’exemple de Oued Taria, Djeniène Meskine, Khalouia, Aïn Ferah, entre autres, mérite que l’Etat en particulier la wilaya lui octroie plus de moyens financiers à même d’aider les jeunes sportifs à sortir de leur léthargie forcée eux qui ont fait beaucoup de sacrifices pour le sport en général, puisqu’il existe deux sections de handball et d’athlétisme, ne soit pas enterré comme il l’a été ces dernières saisons ne serait-ce que par respect aux «vrais» moudjahidine et chouhada qui ont tenu tête héroïquement au joug colonial car ce n’est pas sans raison que cette commune a été baptisée «Oued El-Abtal» (La rivière des héros).