Algérie

L'Iran se replace sur l'échiquier du Moyen-Orient



L'Iran se replace sur l'échiquier du Moyen-Orient
Une conférence internationale intitulée « Le monde contre la violence et l'extrémisme », s'est ouverte hier à Téhéran. Au menu, deux points : Daech, le groupe terroriste qui active en Irak et en Syrie, et la crise syrienne par le dialogue entre le régime de Bachar el-Assad et l'opposition modérée « Si les pays de la région s'entendent, ils pourront éliminer des groupes anti-islamiques comme Daech et libérer des milliers de femmes, hommes et enfants qui ont perdu leur maison et ont été capturés », déclare à l'ouverture de la conférence le président Hassan Rohani. « Dans ce cas, il n'y aura pas besoin de la présence des étrangers », dit-il dans une allusion à peine voilée à la coalition internationale dont son pays met en doute l'objectif réel. Dans la foulée, il demande « aux pays qui ont aidé au financement du terrorisme d'arrêter l'aide financière directe et indirecte aux groupes terroristes ». Sans lancer de pique au wahhabisme et au salafisme, Téhéran suggère une refonte du système éducatif et de l'enseignement dans les écoles religieuses. « C'est pour lutter contre les interprétations extrémistes et violentes de la religion et présenter la nature clémente de l'islam au monde », explique le président iranien avant d'appeler à une coopération internationale pour lutter contre « l'utilisation de l'internet et des réseaux sociaux par les terroristes » et « le transit des terroristes » dans certains pays. L'Iran qui sait qu'aucun règlement des conflits au Moyen-Orient n'est pas possible sans sa participation et celle de l'Arabie saoudite, veut être aujourd'hui consulté sur tout. Pas seulement sur la lutte contre le Daech où elle a une place incontournable, pour le meilleur et pour le pire mais aussi dans le règlement de la crise syrienne. Un règlement qu'elle compte mener dans l'immédiat avec la Russie qui a reçu en novembre les deux parties et s'apprête à les recevoir de nouveau dans les prochains jours à Moscou. Les chefs de la diplomatie irakienne et syrienne, Ibrahim al-Jaafari et Wallid Mouallem, le vice-président afghan Mohammad Mohaghegh, l'ancien président pakistanais Asif Ali Zardari ou encore l'ex-Premier ministre français Dominique de Villepin, des experts, des savants religieux de plus de 40 pays participent à cette conférence dont les travaux prendront fin aujourd'hui.




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