Le Premier ministre irakien sortant Nouri al-Maliki a finalement accepté de céder le pouvoir, sous la pression d'une communauté internationale soucieuse de voir installer un nouveau pouvoir capable de faire face à l'offensive djihadiste et à la crise humanitaire qu'elle a engendrée. «J'annonce devant vous le retrait de ma candidature au profit du frère Haïdar al-Abadi», a-t-il dit dans une allocution télévisée, avec à ses côtés M. Abadi, un membre de son propre parti, Dawa. Pour aider à freiner l'avancée des djihadistes de l'Etat islamique (EI) dans le nord du pays, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne étaient réunis hier à Bruxelles pour renforcer le soutien militaire aux combattants kurdes. Le Conseil de sécurité de l'ONU devait, pour sa part, voter des mesures visant à couper les vivres en hommes et en argent auxdjihadistes en Irak et en Syrie voisine, en proie à la guerre civile et où l'EI occupe également plusieurs régions. Jeudi soir, après avoir quatre jours durant contesté la nomination de M. Abadi, M. Maliki a décidé de renoncer à briguer un 3e mandat, ayant été lâché par ses alliés, américain et iranien, des membres de son propre bloc chiite et de la plus haute autorité religieuse chiite du pays.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 16/08/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : La Tribune
Source : www.latribune-online.com