L'INVESTISSEMENT S'ELEVE A UN MONTANT DE 150 MILLIARDS DE DA

Après l'Egypte, le turc ?'Taypa'' vise l'Algérie, d'où il projette de construire huit usines de textile en Algérie à partir de novembre 2015. L'investissement s'élève à un montant de 150 milliards de dinars, soit 1,3 milliard d'euros, et devrait obéir au principe inviolable des investissements en sol algérien, 51/49. Les travaux de réalisation de huit usines de textiles commenceront en novembre prochain. Initié par la co-entreprise algéro-turque, Tayal, l'investissement s'élèvera à quelques 1,3 milliard d'euros. Cette deuxième implantation du turc Taypa en Afrique, marque une nouvelle étape pour le continent africain qui devient peu à peu une place forte pour le textile mondial. Mais l'entreprise turque devra se contenter de 49% selon la règle des 51/49 qui s'applique à toutes les entreprises étrangères qui s'installent en Algérie. La répartition se fera donc comme suit, les actionnaires de la co-entreprise Tayal (composés des entreprises publiques de confection et habillement) auront 30% et Texalg qui agit au nom de l'Etat algérien aura 21%, tandis que les 49% restant seront à la société turque Intertay, filiale du groupe turc Taypa. La production des usines à construire devrait satisfaire la demande nationale. De l'avis de certains experts, 40% de la production sera destinée à la consommation locale, tandis que les 60% restant seront destinés à l'exportation. Une implantation importante en termes d'emplois et de formations L'implantation des huit usines implique la mise en place d'une école de formation. Elle devrait permettre de booster le secteur textile en difficulté depuis plus de deux décennies. Selon la fédération nationale des textiles et cuirs, l'Algérie a vu disparaître un peu plus de 25 entreprises et 250 000 emplois entre 1990 et 2 000. On table dans ce sens sur la naissance de 25 000 emplois directs, ce qui est important dans un pays touché par la chute des prix du pétrole.