L'intrus

Les choses changent au fur et à mesure que le temps passe. Ce n'est pas le cas du numéro 2 de l'ex-FIS, Ali Belhadj qui s'est présenté devant le portail du tribunal certainement pour perturber les travaux du tribunal, comme il le fait souvent en toute occasion», nous dit un officier de police chargé de neutraliser l'intrus. Belhadj voulait également approcher les journalistes qui ne pouvaient pénétrer dans la salle d'audience, faute d'accréditation. S'approcher d'une corporation qu'il avait traitée dans un temps pas très lointain de «tawaghit» et contre laquelle il avait même été l'auteur d'appels au meurtre, menant à des assassinats en son sein, est un non sens. Heureusement, les confrères présents sur les lieux, ont, à l'unisson, soutenu l'intervention des services de sécurité.
Des personnes pareilles qui veulent se refaire une virginité et guettent la moindre occasion pour faire parler d'elles et revenir sur le devant de la scène, ne devraient trouver aucun écho dans une société qui panse encore ses blessures infligées par le terrorisme islamiste.