Algérie

L'intrigante attitude des réfugiés syriens



L'intrigante attitude des réfugiés syriens
Les réfugiés syriens préfèrent demeurer à la rue et susciter la pitié des gensL'objectif est de recueillir un maximum de renseignements sensibles sur l'Algérie.Ils sont partout. Des familles entières de Syriens hantent les rues dans la ville de Constantine. Ce qui intrigue en eux, c'est leur refus de rejoindre les lieux de regroupement décents qui leur sont spécialement réservés par la wilaya. Curieusement, ils préfèrent mendier dans les rues. Peut-être «gagnent-ils» plus d'argent' Ou alors y a-t-il autre chose qui se cache derrière cette mendicité' Bien imprégnés des valeurs de solidarité et d'entraide, les Constantinois font tout ce qui est en leurs possibilités pour aider ces dizaines de réfugiés syriens et subsahariens que des circonstances douloureuses ont chassés de leurs pays. Très sensibles à la souffrance de ces êtres humains venus de contrées où désormais il ne fait pas bon vivre, de nombreux citoyens, guidés par la compassion, ne cessent d'apporter leur soutien matériel à des femmes et des enfants qui n'ont que leurs yeux pour pleurer.Afin de consolider cet élan spontané de générosité, le Croissant-Rouge algérien s'est mis de la partie en mobilisant ses adhérents et en sollicitant des bénévoles pour venir en aide à ces réfugiés syriens, nigériens et maliens dont le nombre ne cesse d'augmenter depuis trois mois. Des formules d'hébergement leur ont été proposées au sein de Dar Errahma. Une proposition que les concernés ont curieusement déclinée, préférant demeurer à la rue et susciter la pitié des gens. Cette attitude est incompréhensible, mais c'est la triste réalité qui marque le décor des rues du centre-ville particulièrement. Cette situation exprimant le dénuement total a été exploitée vicieusement par certains qui se sont élevés pour dénoncer une soi-disant indifférence de l'Etat algérien. Rien que ça! Des écrits ont même été publiés pour épingler l'Etat algérien en l'accusant de tous les maux. Mais personne ne s'est inquiété de cette propension à la pitié adoptée par certains réfugiés syriens qui ont opté pour une démarche incompréhensible en préférant aller mendier à la sortie des mosquées. A Sidi Mabrouk et même à Mansourah, à quelques mètres du siège de la 5e Région militaire, il arrive que des jeunes Syriens le plus souvent accompagnés de femmes et d'enfants attendent la fin des prières pour solliciter l'aide des fidèles.Ils sont jeunes et détestent Bachar Al AssadIl y a comme une exploitation sournoise du sentiment religieux des Algériens! Parmi ces réfugiés, certains osent exprimer leur sympathie avec les groupes armés qui font la guerre au régime d'Al Assad. Incroyable, mais vrai. «S'ils sont solidaires avec ces terroristes qu'ils considèrent comme des révolutionnaires, pourquoi n'ont-ils pas pris les armes et contribué à ce qu'ils appelle une révolution», s'interrogent un membre du CRA' Ils sont jeunes et en parfaite santé et ils déclarent ne pas aimer Bachar Al Assad! De nombreux citoyens sont arrivés à la même conclusion. A l'inverse des Subsahariens dont la situation est connue, ces Syriens posent un véritable problème de sécurité. Qui sont-ils' Ce n'est nullement de l'indifférence. Mais dans un contexte comme celui-ci, on est obligé de se poser cette question. Certains d'entre eux se tiennent en plein milieu de la rue avec des pancartes où est écrit «Nous» ou «je» sommes des Syriens, nous sommes un peuple frères, aidez-nous», pourtant, ceux-là même, qui semblent vouloir obliger les automobilistes à acheter leurs mouchoirs en papier ne s'avèrent pas être au même degré de souffrance que ces Maliens et Nigériens. Que cache cette mendicité' Il y a une semaine, nous avons vu un jeune syrien accoutré d'une tenue de salafiste mendier dans une mosquée à Daksi, un quartier populaire de Constantine. Ne sait-il pas que la majorité des Algériens sont devenus méfiants à l'égard de ce genre d'accoutrement venu d'ailleurs' En un mot, si le cas des Subsahariens est relativement simple, le problème des Syriens qui ont traversé des milliers de kilomètres pour rejoindre l'Algérie et Constantine est plus complexe. Constantine n'est pas une ville frontalière. Et la situation en Syrie n'est pas aussi catastrophique comme le montre Al Jazeera par exemple. En Syrie même, il y a des régions qui n'ont pas été touchées par le terrorisme. Pourquoi ces réfugiés n'y ont-ils pas élu domicile jusqu'à la fin de la crise'Le choix de l'Algérie répond à d'autres considérations que les Constantinois prennent au sérieux. Oui, disent-ils, à la solidarité et l'entraide, mais il faut être prudent aussi devant ce genre de phénomène, ajoutent-ils. «Les Syriens sont nos frères et ici en Algérie, ils sont chez eux. Cependant, il est primordial de faire très attention, car on est sûr de rien dans un monde en ébullition», fait remarquer un enseignant. Il y a quelques mois, nous avons approché un Syrien qui travaillait dans un restaurant à Constantine et inscrit en faculté de médecine.Sur les traces des agents du MossadCe jeune n'a eu aucune gêne à avouer que «son frère était parmi les groupes armés en Syrie» et sans avoir froid aux yeux, il confie que «l'Algérie doit soutenir les groupes armés qui combattent en Syrie», selon ses propres termes! Il pourrait s'agir, ce n'est pas à écarter, d'agents travaillant pour des entreprises du renseignement étrangères! Il y a donc de quoi s'inquiéter, notamment dans la conjoncture actuelle où la plus haute institution de l'Algérie, à savoir l'ANP, est curieusement attaquée par un pseudo-politicien, les circonstances ont fait que cet outrage à l'endroit de l'Armée nationale populaire concourt avec le déclenchement d'une enquête sur la trace d'agents du Mossad infiltrés dans le pays sous couvert d'hommes d'affaires et étrangement, il s'agit de Syriens et Libanais.L'objectif est de recueillir un maximum de renseignements sensibles sur l'Algérie. Cette nouvelle intervient à un moment crucial relatif aux préparatifs à la prochaine élection présidentielle prévue pour le 17 avril, et dans un contexte tendu sur le plan sécuritaire, s'agissant de la situation au niveau des frontières.Selon un quotidien francophone, Le Jeune Indépendant citant des sources dignes de foi «les services de renseignements algériens sont sur les traces de cinq agents du Mossad qui, selon la même source, se seraient infiltrés de façon régulière'' sur le territoire algérien, via des aéroports nationaux».D'après le même organe «il s'agit d'espions de nationalités syrienne et libanaise qui se font passer pour des hommes d'affaires désireux investir dans le marché algérien. Ils auraient pris des dizaines de vols vers Alger dans le but de prospecter le marché algérien, alors qu'en réalité ils seraient en mission très spéciale, pour récolter des renseignements sensibles». A la hauteur de leur mission, les services de renseignements ont réussi à démasquer le complot! «Ces espions qui se présentent sous l'habit d'hommes d'affaires fuyant les conditions sécuritaires dans leurs pays tentent de recueillir autant de renseignements possible sur l'Algérie. Mais les services de renseignements algériens veillent au grain, avec déjà la découverte de la présence de ces espions avant même que ces derniers n'aient, semble-t-il, pu passer à l'acte et fournir à Israël des informations ultrasecrètes sur l'Algérie», ajoute la même source. Cette affaire, a ne pas oublier est la seconde en quelques mois.En effet, durant le mois de juin de l'année dernière, un organe de presse arabophone édité à l'est du pays, publiait l'information selon laquelle des services de renseignement ont réussi à démanteler à l'est du pays un réseau d'espions qui travaillaient au profit d'Israël, composé de trois Tunisiens, deux Marocains et un Algérien.La même source rapporte que «la composante du réseau fournissait des renseignements à caractère stratégique, social, économique, sécuritaire et même religieux aux services secrets israéliens, le Mossad».«Les informations recueillies transitent par deux bureaux servant de vitrine pour le réseau.» Lors de leur interpellation, les services de renseignements ont saisi des plans de sites stratégiques vitaux des wilayas de l'est du pays, Skikda, Tébessa, Annaba et de la capitale, Alger. La menace qui pèse sur l'Algérie n'a jamais été aussi alarmante qu'en ces temps-ci!




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)