Algérie

L'intervention du pouvoir exécutif



C'est ce qu'a souligné, lundi à Alger, le ministre de la Justice garde des Sceaux, Tayeb Belaïz. «Ni le gouvernement ni moi-même ne nourrissons d'intentions malveillantes» à cet égard, a déclaré le ministre.
Celui-ci répondait à une question de Bouzid Lazhari, membre du Conseil de la Nation, représentant du tiers présidentiel, sur l'impact que pourrait avoir l'intervention du ministre de la Justice dans la désignation des chefs de cabinet des présidents de la Cour suprême et du Conseil d'Etat sur l'indépendance de la Justice. Plus explicite, M. Belaïz, qui intervenait à l'issue de son exposé sur les projets de lois organiques relatives aux compétences et au fonctionnement du Conseil d'Etat et de la Cour suprême, a tenu à préciser que la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire «ne signifie pas une séparation absolue, il existe entre ces pouvoirs une certaine interdépendance». Revenant sur la question du membre du Conseil de la nation concernant la privation du président de la Cour suprême, nommé par le président de la République, du droit de désigner son Chef de cabinet, M. Belaiz a précisé que la principale raison est que ce dernier ne connaît pas forcément tous les magistrats des tribunaux et des cours de Justice. .


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