Algérie

L'intersyndicale hausse le ton


L'intersyndicale hausse le ton
Ils promettent de revenir encore plus fortsL'intersyndicale annonce un nouvel épisode de son feuilleton «grève» et un retour en force dès le début de l'année 2017.L'année 2017 ne sera pas de tout repos pour le gouvernement qui devra faire face à une nouvelle vague de contestation des travailleurs qui exigent la satisfaction de leur plate-forme de revendications portant sur l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles et de revenir sur sa décision de suppression de la retraite proportionnelle et dénoncent l'érosion du pouvoir d'achat des travailleurs.La majorité des syndicats composant le front a achevé les travaux de ses conseils à la décision de recours à la protestation. Elle est validée par l'ensemble des organisations syndicales agissant sous l'auspice de l'intersyndicale. Le résultat de la réunion du 7 janvier prochain sera donc décisive pour le mouvement contre la réforme de la retraite.Les syndicats protestataires poursuivent les préparatifs de cette fameuse réunion qui sera consacrée à l'arrêt des dates et modalités de leur action de protestation dans une atmosphère marquée par la concertation des relations syndicats/gouvernement. Le mot d'ordre est donné, les syndicats composant le front antiréforme du système de retraite entament la deuxième phase de leur plan d'action qui s'annonce très difficile à gérer par le gouvernement dans cette période de rigueur. Si le gouvernement affiche ses ambitions d'aller jusqu'au bout dans l'application des lois adoptées par le Parlement, caractérisées par la rigueur dans la dépense de l'argent de l'Etat, les syndicats de leur côté, s'opposent à la politique d'austérité annoncée par le gouvernement pour l'année 2017 et mènent une lutte sans merci pour la préservation de leurs acquis. La classe ouvrière dans la majorité de ses représentants commence déjà dans la mobilisation de ses troupes pour une nouvelle vague de contestation dès le début de l'année prochaine afin de mettre le gouvernement devant le fait accompli. La retraite proportionnelle, le Code du travail et l'érosion du pouvoir d'achat des travailleurs sont les points phares qui figurent dans la plate-forme de revendications élaborée par l'intersyndicale qui promet au gouvernement une paralysie générale dans tous les secteurs d'activités.Les 13 syndicats composant le front exigent du Premier ministre la prise en charge de leurs doléances, sinon c'est la «grève». Les précédents mouvements de grèves successifs menés dans ce sens par l'intersyndicale durant le mois d'octobre dernier n'ont pas été couronnés par un succès.Le gouvernement maintient sa position et qualifie les protestataires de perturbateurs; il affirme à travers le ministère de l'Intérieur qu'il fera face à toute tentative de déstabilisation de l'ordre public. Le gouvernement évoque le «complot» et «une instrumentalisation» des travailleurs par certaines parties en raison de l'approche des échéances électorales, en affirmant que leur mouvement est entouré d'un vernis politique.De leur côté, les syndicats rassurent et affirment que leur mouvement n'a aucune couleur partisane et que leur plate-forme de revendications est claire. «La revendication des acquis des travailleurs, rien que le droit des travailleurs à des conditions de travail décentes et l'amélioration du pouvoir d'achat des ouvriers, a mobilisé les travailleurs pour la défense de leur acquis.» Le secteur de l'Education nationale est le plus touché par les mouvements de protestation en raison du fait que la majorité des syndicats composant le front des protestataires, est issue du secteur.Enfin les citoyens seront entre l'augmentation des prix annoncée en grande pompe dans la loi de finances 2017 et la paralysie générale de plusieurs secteurs d'activité par les syndicats des travailleurs. Les jours à venir seront également difficiles pour le gouvernement qui est appelé à la fois à gérer la grève des syndicats et trouver de nouvelles ressources pour alimenter les fonds et garantir l'équilibre du budget de l'Etat sans toucher une nouvelle fois à la poche des citoyens.
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