Algérie

L'Intersyndicale fait la sourde oreille



L'Intersyndicale fait la sourde oreille
Il y a quelques semaines, les syndicats ne cessent de menacer par des mouvements de débrayage pour exprimer leur désaccord en ce qui concerne l'annulation du projet de loi relatif à la retraite.Un nouveau tour a été entamé, hier, malgré que le mouvement de grève ait été peu suivi, selon notre constat établi dans différents établissements scolaires de la wilaya d'Alger, l'intersyndicale fait la sourde oreille en continuant à protester d'une manière qui paralyse le cursus scolaire des élèves. Sur l'état des lieux, nous avons remarqué l'inquiétude des parents. Les élèves quant à eux sont inconscients du danger que cela représente. Malgré le dernier appel à la raison du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi, samedi dernier, confirmant que les portes de dialogue sont toujours ouvertes, l'Intersyndicale a choisi, encore une fois, son arme la plus fatale qui touche les élèves comme leurs parents. Sur les dizaines d'établissements éducatifs établis au niveau des communes d'El-Harrach, Mohammadia, Sidi M'hamed, Hussein Dey et Aïn Benian un seul d'entre eux a enregistré des perturbations. Il s'agit du Lycée Idrissi au 1er Mai où certains enseignants ont refusé de dispenser leurs cours, selon des lycéens rencontrés devant l'établissement. Par ailleurs, les enseignants des autres établissements comme le CEM Haroun Rachid (1er Mai), le CEM Mohamed Lamine Lamoudi, les primaires Hadjeress et Si Mohamdi (El Harrach), le lycée Abane Ramdane (Mohammadia), le CEM et le primaire Aïssat Idir (1er Mai), les écoles Med Seddik Ben Yahia et les frères Mokhtari ainsi que les lycées Thaâlibia et Aïcha Oum El-Mouminine (Hussein Dey), ont assuré les cours normalement. Treize syndicats autonomes de différents secteurs relevant de la fonction publique dont l'éducation nationale, la santé, la formation et l'enseignement professionnels et les collectivités locales avaient appelé à une grève cyclique de deux jours pour revendiquer l'annulation du projet de loi relatif à la retraite et leur association dans l'élaboration du nouveau code du travail. Le mouvement avait été entamé le 17 et 18 octobre dernier, puis renouvelé les 24 et 25 du même mois. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit avait averti les enseignants grévistes de prélèvements sur salaires, estimant la mesure légale. Pour sa part, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal avait insisté en marge de l'ouverture du Salon international du livre d'Alger (SILA), sur l'importance de préserver l'équilibre de la Caisse nationale de retraite (CNR), relevant que «les chiffres liés aux transferts sociaux en Algérie sont parmi les plus importants dans le monde». «En cas d'adoption du projet de loi relatif à la retraite, il y aura un débat dans chaque secteur entre le ministère et les syndicats sur les modalités de son application d'autant qu'il existe des métiers pénibles où l'on ne peut demander au travailleur d'aller jusqu'à 60 ans», avait-il rassuré.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)