Les secteurs de l'éducation et de la santé marqués, il y a quelques semaines de cela, par un mouvement de débrayage au niveau national, ont été accompagnés, hier, par les deux secteurs de la formation professionnelle, et la poste et télécommunications.En effet, le 14 février a été la date fixée par 14 syndicats pour organiser un mouvement de grève à l'échelle nationale. Même si ce débrayage n'a pas été suivi, par la majorité, au niveau national, mais a quand même troublé la scène médiatique, et paralysé l'activité de la fonction publique pendant une journée. Cette dernière a été marquée, au début de la matinée par la présence au niveau des grands quartiers de la capitale des casques bleus. En faisant un tour au niveau de ces derniers, quelques individus ont été regroupés mais la marche nationale n'a pas eu, finalement, lieu. Déjà, il y a trois mois de cela, le secteur de la santé a enregistré un mouvement de débrayage des médecins résidents, entamé dans la capitale, cette grève a été suivie, petit à petit, sur tout le territoire nationale. Les médecins résidents ont rencontré, par la suite, la tutelle qui a écouté leurs revendications mais a fini par ne pas toutes les accepter. Entre autres, il y a le service national qui a été supprimé seulement pour 20 spécialités. Par ailleurs, les médecins résidents «n'ont pas que cela comme revendications, mais demandent l'amélioration des états des hôpitaux, en particulier, dans le Sud du pays, où ils se retrouvent à envoyer des cas urgents à la capitale, en raison du manque des moyens de soin». De leurs côtés, les syndicats du secteur de l'Education ont rejoint le Cnapest dans son mouvement de grève entamé depuis le 30 janvier dernier. Ce dernier, en désaccord avec la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghrabrit, qui leur a proposé d'arrêter la grève afin de les recevoir, dimanche prochain. La première responsable du secteur de l'Education semble intransigeante face à cette protestation, en effet, on fait face à un milieu longtemps tourmenté par les grèves, d'auparavant. Au sujet de son intransigeance, l'inspecteur général au ministère de l'Education nationale, Medjani Messeguem a déclaré, hier, sur un plateau télé d'une chaîne privée, que les enseignants grévistes seront radiés, s'ils ne rejoindront pas leurs postes. Pour confirmer cela, il a indiqué que 500 enseignants ont été licenciés dans la wilaya de Blida, cette dernière a enregistré un débrayage depuis le mois de novembre. Par ailleurs, il a assuré que dans les 19.000 enseignants grévistes, 3.000 ont repris leur poste avant-hier, ainsi que 426 enseignants vacataires ont été embauchés. Par rapport à la grève nationale organisée, hier, par l'intersyndicale, il est à noter, que cette dernière revendique «la révision de la grille des salaires et la revalorisation du point indiciaire dans la fonction publique, la mise en place d'un système indemnitaire attractif, le maintien du droit à la retraite anticipée, l'association des syndicats aux discussion sur le code du travail et la défense des libertés syndicales.»
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Posté Le : 15/02/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Zahra Kefane
Source : www.lnr-dz.com