Algérie

L'interminable calvaire d'un entraîneur de natation...



L'interminable calvaire d'un entraîneur de natation...
Après plus de 30 années de bons et loyaux services, Abdelhamid Nedjar, un entraîneur ayant formé de nombreux nageurs, est depuis janvier 2013 interdit d'exercer au niveau de la piscine du 8 Mai 1945 de Sétif.La mesure n'épargne pas ses nageurs. Pour un fallacieux prétexte de «destruction de biens», l'entraîneur, dont la carte de visite est pléthorique en distinctions nationales et continentales, est traîné en justice.Le 8 janvier 2014, l'entraîneur, en véritable gentleman, bénéficie d'un non-lieu. La décision de justice réhabilite ainsi le coach qui souhaite dès lors reprendre du service. Le 27 novembre 2014, la Fédération algérienne de natation sollicite par écrit (correspondance n°1246) la direction de l'OPOW pour qu'elle réserve des créneaux horaires au coach et à ses quatre nageurs.La missive, dont des copies ont été transmises au ministère de la Jeunesse et des Sports et à la DJS de Sétif, est restée lettre morte. Malgré donc les sollicitations de l'instance fédérale plaçant l'intérêt des nageurs devant réaliser un plan d'entraînement en prévision de nombreuses échéances nationales et internationales, l'OPOW, n'étant ni plus ni moins qu'une institution publique, affiche une fin de non-recevoir ne disant pas son nom.Profitant d'une virée de Mohamed Bouderbali, le wali de Sétif à la piscine de l'Ecole nationale des sports olympiques (ENSO), le 1er novembre 2015, coïncidant avec la célébration du 61e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de Novembre 1945, le «proscrit» interpelle le chef de l'exécutif, lequel n'est pas resté insensible et a même promis de mettre un terme à ces dépassements «caractérisant» depuis un certain temps la gestion de l'OPOW. «En guise de remerciements pour les innombrables services rendus au mouvement sportif national depuis plus de 30 ans, on m'empêche l'accès à un lieu public. Mon lieu de travail de surcroît.Pour des raisons inavouées, on a non seulement fait perdre de longs mois à des jeunes nageurs, mais cassé des carrières prometteuses. En dépit des préjudices subis, je suis optimiste. Le dernier contact avec le wali qui a bien voulu m'écouter me pousse à l'être», souligne le «remercié»?




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