Au lendemain du 14ème vendredi de contestation, le gouvernement semble bien résolu à organiser une élection présidentielle à la date du 4 juillet prochain. Pour ce faire, les autorités ont indiqué hier, que «les magistrats seront chargés d'encadrer et de surveiller le déroulement du scrutin». Les avocats et autres personnels relevant du secteur de la justice sont eux aussi appelés à appuyer leurs confrères et à contribuer au «bon déroulement d'une élection loin de toute fraude». A côté de ces déclarations, on annonce que les textes permettant l'installation officielle d'une commission indépendante chargée de l'organisation des élections, «sont paraphés et prêts à l'application». Une «garantie» explique-t-on de la tenue d'une «élection totalement propre». Cela étant, il est pour l'heure évident que tous les ingrédients ne sont pas réunis pour réaliser un scrutin dans les normes. Signalons qu'hier était fixé le dernier délai pour les dépôts des dossiers de candidatures. Or, des sources gouvernementales avaient dans la journée, bien spécifié qu'aucun dossier n'a été encore déposé. Sachant que trois candidats attendus au Conseil constitutionnel ont annoncé leur retrait de la course à la présidentielle de juillet 2019. Il s'agit particulièrement du général à la retraite, Ali Ghediri, le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd ainsi que Belkacem Sahli, président de l'Alliance nationale républicaine (ANR).
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Posté Le : 26/05/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Massiva ZEHRAOUI
Source : www.lexpressiondz.com