Les systèmes
d'information des entreprises sont constamment confrontés à des risques divers.
Les nouveaux médias figurent parmi les principales menaces, selon une récente
étude internationale réalisée par Kaspersky Lab., spécialisé
dans la sécurité informatique et de l'Internet, auprès de 1300 décideurs
informatiques au sein d'entreprises.
Le partage des
fichiers p2p tient le haut de la liste des menaces, talonné par les réseaux
sociaux. De plus en plus d'entreprises en interdisent l'accès à leurs employés.
Les outils en
ligne que vos employés utilisent tant sur le lieu de travail qu'à la maison
peuvent avoir un effet direct sur votre sécurité. Les virus et logiciels
malveillants se propagent au moyen de réseaux sociaux et les sites de partage
de fichiers en particulier, peuvent souvent entraîner des problèmes pour les
équipes informatiques, quelle que soit la taille de l'entreprise». Le constat
est sans appel. Peu importe la taille de l'entreprise, pourvu qu'elle utilise
l'informatique dans sa gestion, et même sans être connectée à Internet, puisqu'il
suffit d'une clé USB pour que son réseau d'ordinateurs soit contaminé. L'étude
en question a été menée dans 11 pays représentant les marchés développés dont
le Royaume-Uni, les États-Unis et le Japon, et dans les marchés émergents comme
le Brésil, la Chine
et l'Inde. Mais le constat reste valable pour les économies en voie de
développement comme les pays du Maghreb, compte tenu des exigences somme toute
similaires en matière de sécurité informatique.
«57 % des organisations
(interrogées) perçoivent l'utilisation des médias sociaux par leurs salariés
comme étant un risque significatif pour l'entreprise» affirme l'étude qui
considère les réseaux sociaux comme la «deuxième» plus grande menace de
sécurité. Selon la même étude, la réponse à cette menace dans une bonne partie
des entreprises concernées était d'interdire l'accès aux réseaux sociaux. Plus
de la moitié des entreprises ont désormais interdit les sites comme Facebook, Twitter et autres Google+, et 19 % ont restreint l'accès. Cependant, ces
restrictions ne fonctionnent pas «car le personnel trouvera toujours un moyen
d'accéder à ces réseaux, que ce soit à la maison ou sur leurs périphériques
personnels», commente le directeur des recherches et d'analyse au sein de Kaspersky Lab., Costin Raiu, préconisant la sensibilisation de l'effectif aux
risques de sécurité liés à l'utilisation de ces réseaux pour y remédier à
l'avenir.
Notons que le
partage de fichiers Peer-to-Peer (p2p) figure en haut
de la liste des activités ou des applications considérées comme menace pour la
sécurité de l'entreprise (55 % des entreprises). C'est «une activité qui
devrait être interdite sur les réseaux et appareils dans toute organisation qui
se soucie de la sécurité», suggère Kaspersky. Le p2p
est suivi par les réseaux sociaux (35%), les téléchargements de fichier et
transfert de fichier (FTP - 34%), l'accès à Internet (32%), le courriel
personnel/webmail (31%), la messagerie instantanée (23%),
et la mise en réseau des entreprises (11%).
L'anti-malware plus que nécessaire
Durant l'année 2011,
révèle l'étude, 91 % des entreprises ont subi des attaques, «le plus souvent
sous la forme de programmes malveillants (61%), suivis ultérieurement par des spam (56%), des attaques de pishing
(36%) et les intrusions sur le réseau / piratage (24%)». Parmi ces entreprises,
«7 % ont perdu des données financières critiques». Cela indique que «le moteur
principal de la cybercriminalité reste le gain financier», commente encore Costin Raiu. «Pour les équipes
informatiques d'aujourd'hui, les menaces extérieures les plus préoccupantes
sont l'intrusion dans le réseau et le piratage, alors que les défauts de
logiciels existants constituent la plus haute menace en interne», estime
l'étude qui trouve même étonnant que les d'entreprises ne considèrent pas
l'anti-malware comme «un élément indispensable de
base à la sécurité des informations».
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Posté Le : 18/01/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ferhat Yazid
Source : www.lequotidien-oran.com