Algérie

L'intégration comme revendication Sit-in des jeunes du dispositif de pré-emploi devant l'APN



L'intégration comme revendication Sit-in des jeunes du dispositif de pré-emploi devant l'APN
Des jeunes engagés dans le cadre du dispositif de pré-emploi (ANEM et DAS), ont observé, hier matin, un sit-in devant l'APN. Ils étaient plus d'une centaine de travailleurs venus de plusieurs wilayas du pays pour revendiquer leur intégration définitive dans leurs postes de travail. Mais ce rassemblement n'a pas trop duré devant le dispositif sécuritaire mis en place. Devant l'insistance des policiers, les manifestants, en majorité des femmes, ont été contraints de quitter les lieux. Pour Ali S., membre du Comité national des contrats pré-emploi et du filet social, « il faut que l'Etat intervienne. Nous voulons notre intégration, pure et simple, dans nos structures respectives. Il faut également que les responsables prennent en considération les pré-emplois dont les contrats sont arrivés à terme, et ceux qui ont dépassé l'âge légal pour bénéficier des dispositifs (35 ans) », a-t-il précisé. Les secteurs de l'éducation, de la santé et de l'administration (APC et wilayas), sont ceux qui engagent le plus les travailleurs dans le cadre de ce dispositif. El-Hadi, un technicien supérieur en traitement des eaux, employé par la Direction de l'hydraulique de Blida, a décidé de rejoindre le mouvement de protestation. « C'est ma quatrième année au niveau de la Direction de l'hydraulique et rien n'indique que je vais être permanisé. Je suis père de famille et je perçois un salaire mensuel de 10.000 DA, alors que j'assure les mêmes tâches que celles d'un travailleur permanent », signale-t-il. Habiba, une jeune fille venue de Bordj Bou-Arréridj, a été engagée par le biais de l'ANEM dans un établissement sanitaire public. « Je fais mon boulot avec abnégation et j'estime, en tant qu'universitaire, devoir être mieux payée », dit-elle. Mohand, 28 ans, natif de Boumerdés, diplômé en sculpture sur bois, est employé depuis deux ans comme gardien dans un CEM avec un salaire de 8.000 DA par mois. D'autres manifestants, comme ceux qui exercent dans les écoles, les CEM et les lycées, affichent leur inquiétude du fait que leur deuxième contrat de trois ans arrive à terme.


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