Algérie

L'insuline algérienne face à la «maladie» algérienne



On peut être Président de la RADP et ne rien pouvoirchanger. Pourquoi ? Peut-être parce qu'on n'est pas Président mais seulementgérant, seulement régent. Debout au beau milieu d'une sorte d'enfer dantesque àplusieurs cercles : le cercle d'un peuple qui ne comprend rien, le secondcercle d'officiers ottomans qui ne veulent rien comprendre et, enfin, undernier cercle de tuteurs et surveillants occidentaux qui ont tout compris etmême un vrai dernier cercle de Portes Sublimes en Occident, faiseurs de Deys etde leurs mutations. Il y a quelques années, en 2006, tout le monde aurait dû sesouvenir de la « sortie » colérique et presque amère de Bouteflika contre ceuxqui veulent couler Saïdal avant sa naissance. Un projet qui a rencontrétellement de faux-barrages que c'en est devenu risible, dira à demi-mot lePrésident de la RADP. « Il y a eu deux tentatives de sabotage » dira-t-il,avant d'ajouter, « Je connais tous les méandres et la responsabilité despersonnes dans le fait que nous n'ayons pas abouti. Je veux que la fabricationde l'insuline soit à 100% algérienne ». C'était donc du pur officiel, de la «révélation » directe sur l'existence des extra-terrestres qui pompent etl'arrangent comme une alimentation générale sur leur route vers l'Afrique plusprofonde et la preuve que le Président de la RADP n'y pouvait rien de plus quede dénoncer la chose à l'ENTV comme tout citoyen non iodé du pays profond. Desannées plus tard, l'insuline de Saïdal en est au même point.

Dans un article publié depuis Jijel, on y apprend que lesmalades dénoncent que cette insuline-là, « nationale » et produite « in »,n'est pas remboursable par la CNAS. Le pays, étant un néo-comptoir à pétrole,comme le furent les Indes pour les épices, il s'agit de ne jamais encourager laproduction nationale au détriment de la production importée. L'insulineimportée, pouvant coûter jusqu'à 5.000 DA, elle n'en est pas moinsremboursable. Celle de l'Algérie, coûtant le un cinquième, sera « excommuniée »de la nomenclature nationale par décision écrite et sur des prétextes devignette non-conforme à la Joconde de Da vinci. On apprendra même, de sourceséparses, que la « nôtre » n'est même pas encore homologuée par notre Etat ànous. Que peuvent y faire les insulinodépendants de Jijel ? Rien. Tout autantque Bouteflika qui ne peut que dénoncer, s'emporter puis revenir à El-Mouradiaréfléchir sur comment on peut être le Pouvoir sans pouvoir en faire quelquechose de plus que le subir ou en rêver ou le manipuler. Cela se passe ainsipour la pomme de terre, l'insuline, les aiguilles à coudre, les voitures...etc.L'Algérie, ayant trop de pétrole pour être libre, les Algériens importanttellement de choses qu'ils y ont perdu leur brève indépendance et ils ontenfanté tellement de corsaires que personne ne sait plus pêcher la sardine sansdynamite.

« On en est même arrivé à placer des ministres rien quepour gérer et assurer les mains mises des multinationales et accélérer les dépossessionsindirectes », expliquera au chroniqueur un taoïste embusqué. Est-ce vrai ? L'itinérairede certains ministres le laisse penser. Les malades de Jijel le prouvent.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)