Algérie

L'instructeur du Personnel navigant commercial d'Air Algérie (PNC) nous écrit



Dans l'édition du 16 juillet, à  propos de la fin de la grève des PNC d'Air Algérie Hamamouche Yacine, l'initiateur de cet arrêt de travail illégal, me cite, nommément, comme étant le cadre d'Air Algérie (limogé, a-t-il précisé, par le précédent PDG), qui aurait donné des garanties à  l'actuel P-DG que la grève n'aurait pas lieu faute de suffisamment d'adhérents et que de ce fait-là, ce chef d'entreprise pouvait refuser l'augmentation escomptée. C'est ce qui aurait conduit Hamamouche à  décréter cette grève, contraire aux lois de la République algérienne. Ce sont les raisons pour lesquelles je demande à  faire valoir mon droit de réponse et vous prie d'insérer ce qui suit : Hamamouche me fait trop d'honneur à  tenter de faire croire à  l'opinion qu'un employé, fut-il un responsable à  la tête de 900 PNC (démissionnaire de son poste en date du 8 mars 2011) puisse avoir l'ascendant sur un cadre de l'Etat de la trempe de l'actuel PDG, qui connaît Air Algérie pour y avoir fait toutes ses classes au point de lui suggérer de telles inepties. Hamamouche confirme qu'il reste toujours dévoré par sa maladive ambition et sa haine d'Air Algérie. Il semble si dépassé par son esprit de revanche sur cette entreprise qu'il en oublie de mesurer les conséquences désastreuses sur les passagers (qui assurent notre gagne-pain), sur la trésorerie de la compagnie, sur la corporation PNC qu'il a subjuguée par de fausses promesses jusque sur le web, au point de lui faire vivre l'horreur quatre jours durant. Hamamouche, au bien triste passé professionnel, aussi bien à  Air Algérie qu'à Khalifa Airways (qu'il a rejoint après son Iicenciement pour faute grave envers, justement, des passagers) n'a depuis la fin de sa grève illégale, à  aucun moment, dans ses entretiens avec la presse, exprimé la moindre excuse ou le moindre regret, ni même la moindre pensée aux milliers de femmes, d'hommes, de familles, de vieillards, de malades bloqués dans les aéroports du monde quatre jours durant ! Le temps de sa folie ! Après toute cette catastrophe, Hamamouche n'a eu de cesse de justifier son crime, en rejetant la faute sur tout le monde, s'entêtant dans sa logique guerrière jusqu'à n'éprouver aucune compassion face à  la détresse des familles ayant perdu un proche, attendant, quatre jours, la vaine arrivée du cercueil, en rade dans les aéroports étrangers. Rien. Aucune conscience des dégâts infligés à  ces gens. Hamamouche reste enfermé dans des déclarations creuses. Dans son délire, il ne cesse de parler, justifier, critiquer, accuser et menacer, alors que par le mensonge et la désinformation, il aura réussi à  centrifuger les frustrations et le rêve légitime de mieux gagner sa vie, de toute une corporation pour utiliser celle-ci comme moyen de pression sur la compagnie au point de défier son autorité et de mettre en péril sa pérennité, pour assouvir ses projets de revanche. Je termine cette mise au point en présentant, en mon nom, en celui de ma corporation PNC et de la compagnie Air Algérie, mes plus sincères excuses et mes profonds regrets à  nos passagers pour les inexcusables désagréments subis durant ces quatre jours.     


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