Algérie

L'Institut national de criminalistique et criminologie se distingue à La Haye



L'Institut national de criminalistique et criminologie se distingue à La Haye
Organe plénier principal de l'Organisation pour l'interdiction des Armes Chimiques (OIAC), la Conférence des États parties regroupant 193 pays membres, dont l'Algérie vient d'être élue au poste du vice-présidente pour la région Afrique, a le pouvoir de superviser l'application de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, d'œuvrer à la réalisation de ses objectifs et surveiller le respect de la Convention.Participant avec une forte délégation de haut niveau, composée du président de l'Autorité nationale chargée de la mise en œuvre de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques au niveau national, des représentants du Premier ministère, du ministère de l'Energie, de l'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) de la Gendarmerie nationale, ainsi que de la représentation permanente de l'Algérie auprès de l'OIAC, voire l'ambassadrice Salima Abdelhak, l'Algérie a été élue, avant-hier lundi, au titre de la région Afrique, au poste de vice-présidente de la 29e session de la Conférence des Etats parties à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques qui se déroule, actuellement, à La Haye.
Lancée le 25 novembre passé à La Haye, la 29e session de la Conférence des Etats parties à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques a drainé l'ensemble des Etats membres des cinq groupes géopolitiques régionaux, où l'Algérie a été privilégiée au poste de vice-présidente de la région Afrique et, également, élue membre de « la Commission de confidentialité » de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Cette distinction de l'Algérie au niveau mondial, voire au poste de la vice-présidence de l'Organisation internationale pour l'interdiction des armes chimiques, a été réalisée grâce au travail professionnel et d'une longue expérience prévalue de l'Institut national de criminalistique et criminologie (INCC), la prestigieuse institution de renom de la Gendarmerie nationale. Cela signifie que l'Algérie fait partie, désormais, des Etats membres de l'OIAC qui a l'autorité de superviser l'application de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques au niveau mondial et à travers des missions de haute précision et contrôle.
Lors d'une cérémonie officielle, le Prix ?'OIAC ? Ville de La Haye pour l'année 2024 a été décerné à l'Institut national de criminalistique et criminologie (INCC), le bijoux de la Gendarmerie nationale en reconnaissance de sa contribution remarquable à la réalisation de l'objectif de l'organisation pour un monde sans armes chimiques.
L'INCC s'est vu attribuer le Prix conjointement avec le Conseil indien des produits chimiques (ICC). Pour le Directeur général de l'OIAC, ce prix «reflète l'importance capitale de la coopération entre les parties prenantes pour atteindre l'objectif d'un monde sans armes chimiques», a-t-il dit.
«L'Institut algérien s'emploie à accomplir au mieux sa mission» et joue un rôle essentiel dans les efforts de renforcement des capacités, comme ce fut le cas avec l'exercice CHEMEX Afrique 2023 accueilli par l'Algérie», a ajouté le Directeur général de l'OIAC.
Affichant sa grande satisfaction du travail fait par l'INCC algérien, le maire de La Haye a, de son côté, souligné que «la distinction de l'INCC algérien et l'ICC indien reflète les précieux efforts déployés à l'échelle mondiale pour un monde exempt d'armes chimiques», a déclaré le maire de La Haye.
Sofiane Abi


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