Sur un nombre de 140.000 visas délivrés par l'ambassade de France, 4.831
ont concerné les étudiants pour lesquels la France reste la destination privilégiée pour des
études en graduation. La coopération universitaire et la formation semblent
être au cÅ“ur de l'acivité de l'Institut français
d'Algérie, issu de la fusion des désormais ex-CCF.
Désormais, à compter de ce mois, les centres culturels français (CCF)
dans notre pays (Alger, Oran, Tlemcen et Annaba) seront centralisés au sein
d'un nouvel organisme appelé : Institut français d'Algérie (IFA), créé
officiellement le 1er janvier 2012. L'ambassadeur de France à Alger, M. Xavier Driencourt, a expliqué, dans une conférence de presse
animée, hier, au CCF d'Alger, que l'IFA est une
entité issue de la fusion des CCF et des services de la coopération
universitaire, éducative, linguistique et culturelle de l'ambassade de France
en Algérie. Cette réforme s'est imposée d'elle-même en raison de la demande à
laquelle ont fait face les centres français existants et qui deviendront
désormais des antennes de l'IFA. L'ambassadeur de
France notera, par exemple, que le nombre des étudiants algériens désirant
poursuivre leur graduation universitaire en France est en moyenne de l'ordre de
5.000 demandeurs/an (pour l'année 2011, il a été enregistré le nombre de 4.831
étudiants ayant obtenu des visas long séjour), alors qu'il existe déjà en
France, quelque 20.000 étudiants algériens. Il ajoute que le bilan de l'année
écoulée fait état de 1.618 bourses attribuées au moment où un nombre de 270
chercheurs ont bénéficié de séjours de formation. Ces centres culturels
d'Alger, d'Oran, de Constantine, de Annaba, de Tlemcen et l'annexe de Tizi Ouzou seront pilotés par
Joël Lascaux, anciennement conseiller culturel à l'ambassade de France.
Le budget de l'institut est de 14 millions d'euros, soit en augmentation
de 3 millions de plus par rapport à l'année 2011, et sera consacré prioritairement
à la coopération universitaire, l'enseignement de la langue et aux activités
culturelles. En 2011, 47 % du budget de l'année 2011 ont été affectés à la
coopération et à la recherche scientifique, 17% à l'enseignement et 17% autres
à la culture. Il est, par ailleurs, projeté l'ouverture de nouvelles structures
dans des villes du Sud où l'Institut français compte se faire représenter.
Le conférencier donnera, également, un aperçu sur les activités
culturelles qui attendent cet institut durant l'année en cours. A une question
posée sur ce que l'IFA compte organiser pour le 50ème
anniversaire de l'indépendance de notre pays, l'ambassadeur répondra qu'il n'y
a pas quelque chose de particulier pour célébrer l'événement mais, dira-t-il,
cela fait partie de notre histoire commune.
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Posté Le : 17/01/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah-Eddine K
Source : www.lequotidien-oran.com