L'instinct de survie

Richesse - Il faut imaginer de quelle capacité d'énergie nous pourrions bénéficier avec des plaques voltaïques plantées à travers tout notre Sahara.
Il faut croire que l'imagination des hommes déborde dès qu'il s'agit de leur survie. L'homme a du génie dans sa volonté de vivre à tout prix jusqu'à ce qu'il reste maître à bord d'une planète qu'il a pourtant contribué à vider de toutes ses richesses. Demain lorsqu'il n'y aura plus de pétrole, comment fera-t-il pour faire rouler sa voiture, voler son avion, naviguer son bateau, comment fera-t-il pour faire tourner ses usines et produire son électricité ' Il n'aura à sa disposition que ce qu'il aura conçu et imaginé aujourd'hui.
Autrement dit il devra se rabattre sur les énergies d'abord renouvelables et ensuite à bon marché et surtout d'un accès facile. Il a pensé à l'énergie solaire puisqu'il peut actuellement la stocker et la redistribuer sous forme d'électricité. Des villes entières en Allemagne sont alimentées par ce canal. Même si l'expérience n'en est qu'à ses débuts, elle semble pour le moment obtenir l'adhésion de tout le monde. Il faut imaginer de quelle capacité d'énergie nous pourrions bénéficier avec des plaques voltaïques plantées à travers tout notre Sahara.
Elle serait tout simplement fantastique et nous pourrions même exporter notre excédent vers les pays limitrophes. Autre énergie à laquelle l'homme a également souscrit : la force éolienne, la force des vents. Il y a, là aussi, un filon à ne pas négliger. Mais elle n'est pas la seule force disponible dans la nature.
La force des marées peut, elle aussi, être d'un apport conséquent. Depuis quelques années alors qu'il était complètement hors course, le charbon des houillères revient de plus en plus à la mode.
Les Chinois l'ont tellement compris qu'ils sont devenus les premiers importateurs du monde sachant la formidable énergie qu'il leur faudra pour maintenir en l'état leur appareil productif. En revanche les Américains sont devenus les premiers exportateurs de charbon au monde avec une ressource à très bon marché.
Les Brésiliens qui ne sont pas spécialement des visionnaires, font carrément dans la prospective en attendant le jour «j» où le monde sera complètement à sec en matière de pétrole. Ils ont réussi, à travers des plantes végétales distillées, à sortir un pétrole grossier mais qui peut tenir la route.
Des dizaines de fermiers qui avaient des difficultés à boucler leur fin de mois se sont reconvertis dans cette branche au point de se rendre à leur usine... en hélicoptère.