Algérie

L'insémination et reproduction chez les équidés



C'est ce que l'on continua de faire en cette fin de XXe siècle, si ce n'est que les décisions à prendre sont éclairées par tout ce que l'on sait aujourd'hui dans le domaine de la génétique. Toutefois, de nouvelles techniques de reproduction ont progressivement vu le jour au cours de ces dernières décennies, qu'il s'agisse de l'insémination artificielle, du transfert d'embryons, du sexage ou de la fécondation in-vitro... ; demain, ce sont le clonage et la transgénèse, ces techniques ne sont pas bien sûr sans conséquences sur les programmes d'amélioration génétique : intensifiant les processus de la reproduction, elles sont sources de progrès génétiques plus importants mais contribuant souvent à réduire le nombre de reproducteurs utilisés, elles peuvent avoir des incidences sur la variabilité génétique de populations sélectionnées.LES CONTRAINTES DE SELECTIVITE DU BERCEAU DE LA RACE
L'Arabe a été sélectionné pendant plus de mille ans par les bédouins de la péninsule Arabique, ces derniers se sont aidés de plusieurs contraintes pour créer une race qui correspondait à leurs attentes : la première contrainte était bien sûr celle du milieu naturel désertique, et donc « d'un berceau de race » (au sens de l'élevage) bien spécifique. L'Arabe devait ainsi supporter une amplitude thermique terrible (brûlure du soleil le jour, fraîcheur la nuit, parfois jusqu'au gel) et s'accommoder d'une nourriture frugale, bien que ne vivant pas dans un désert absolu (herbe rase, le loul, épanouie après quelques rares averses, quelques hautes graminées, des chardons, des armoises...). Mais l'homme complétait l'alimentation naturelle trop irrégulière : orge, datte, lait de chamelle et même des protéines animales (surtout pour les chevaux spécialisés dans la course) comme le poisson séché ou la viande de gazelle, les chevaux étaient secs et frugaux, mais pas dénutris.(A suivre)
Le nomadisme était une autre contrainte sélective, les déplacements imposant de rudes efforts aux poulains, aux juments pleines ou suitées d'un point d'eau à l'autre, avec de grandes distances à parcourir d'une ressource alimentaire à une autre. Seuls survivaient les plus forts, même si l'homme pouvait atténuer les effets de cette sélection naturelle : les chevaux y gagnaient en sécheresse, en vigueur, en cachet, en noblesse.


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