Algérie

L'insécurité devient un sérieux problème


L'insécurité devient un sérieux problème
Les affrontements entre des étudiants et des chauffeurs clandestins, survenus jeudi dernier à l'intérieur de l'université Rabah Bitat (Constantine 3) d'Ali Mendjeli, continuent toujours de faire des remous.Parmi les étudiants, ces incidents ne sont pas passés sans réactions, alors que sur les réseaux sociaux les commentaires et les condamnations n'on cessé d'animer les débats. Selon les informations glanées auprès de certaines organisations estudiantines, une action de protestation devra être organisée au sein de l'université, sans qu'aucune date ne soit avancée.Probablement pour des raisons liées à des concertations à mener entre les différentes parties, à condition que les divergences et les tentatives de récupération soient mises de côté, parce qu'il s'agit d'un sérieux problème d'insécurité qui menace aussi bien les étudiants et les enseignants. «Il faut que les autorités interviennent pour chasser ces fraudeurs de cet espace, car ils n'ont de respect pour personne ; en plus de cela, ils ne cessent d'agresser verbalement les étudiantes, sans oublier leurs agissements vulgaires devant le portail de l'université», s'expriment des internautes sur facebook.La passivité des agents de sécurité, qui semblent agir avec la connivence des fraudeurs, est également dénoncée par tous les intervenants. L'incident survenu jeudi dernier ayant mis aux prises une étudiante à un agent de sécurité a été la goutte de trop, surtout que le phénomène de l'insécurité à l'université Constantine 3 ne date pas d'aujourd'hui. Il remonte, selon les étudiants, à l'année d'ouverture des premiers campus. «Nous souffrons beaucoup en matière de transport, sans parler des mauvais comportements des chauffeurs des bus universitaires qui n'en font qu'à leur tête en refusant de prendre les étudiants, alors qu'il leur arrive souvent de ne pas respecter les horaires, c'est cela qui a ouvert le champ aux chauffeurs clandestins qui ont trouvé toute la liberté pour imposer leur diktat face au laxisme des services des ?uvres universitaires», dénoncent des étudiants sur la Toile.Tout cela se passe alors que l'administration de l'université, première responsable de la sécurité des étudiants, semble adopter la politique de l'autruche. Après les incidents de jeudi dernier, où les chauffeurs clandestins n'ont pas hésité à investir l'espace même de l'université pour venir en aide à un agent de sécurité, rien ne semble rassurer ni les étudiants ni les enseignants. La situation qui prévaut aujourd'hui devant l'entrée de l'université Rabah Bitat avec ces étrangers qui y circulent en toute quiétude et ces fraudeurs qui agissent en toute impunité, interpelle les autorités pour une réaction ferme. L'intervention de la gendarmerie qui a chassé les fraudeurs des lieux n'est pas la mesure qui mettra fin à ce problème qui devient de plus en plus inquiétant. «Si les autorités n'interviennent pas de manière radicale, on risquera de voir des choses plus graves à l'université Rabah Bitat», avertit un enseignant.
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