L’inscription de la Sounnah et ses conséquences sur l’authenticité du Hadith Réponses aux polémiques des orientalistes
L’inscription du Hadith a commencé depuis les tous premiers temps, du vivant même du Prophète, paix et bénédiction d’Allah sur lui. Elle a englobé une grande partie des hadiths.
Nous attirons l’attention du lecteur des ouvrages dédiés à la biographie des narrateurs du Hadith sur les divers récits historiques qu’ils renferment de manière éparse dans les biographies de ces narrateurs prouvant leur inscription du Hadith de façon très étendue et montrant à quel point l’inscription du Hadith s’était manifestement répandue si bien que le chercheur pourrait même avoir l’impression que le Hadith a été entièrement inscrit très tôt.La classification du Hadith en chapitres dans les recueils et les Sommes de Hadith constitue une phase très avancée dans l’inscription du Hadith. Cela s’est produit longtemps avant l’an 200 A.H. Plus précisément, cela a eu lieu au début du deuxième siècle (hégirien), entre l’an 120 et l’an 130 A.H.. En témoignent de nombreuses preuves concrètes. En effet, il y a de nombreux livres dont les auteurs sont décédés au milieu du deuxième siècle, comme le recueil de Moucammar Ibn Rachid (mort en 154 A.H.), le recueil de Soufyân Ath-Thawry (mort en 161 A.H.), celui de Hichâm Ibn Hassân (mort en 148 A.H.), Ibn Jourayh (mort en 148 A.H.) et de nombreux autres.
Les savants ont retrouvé certains de ces recueils comme celui de Mouammar Ibn Rachid qui fait actuellement l’objet de recherches et d’analyses en Inde et dont la publication sera une preuve et un témoin véridique de l’authenticité de ce que nous avons montré dans ce sujet.
Les savants du Hadith ont établi des conditions pour accepter les hadiths garantissant leur transmission de génération en génération, avec rigueur et fidélité, tels qu’ils ont été entendus du Messager d’Allah. Nous avons également exposé les conditions à vérifier dans le narrateur garantissant sa totale véridicité au vu de ce qui se réunit en lui comme motivations religieuses, sociales et psychologiques, et du fait qu’il soit complètement en possession de ses facultés et apte à assumer la responsabilité. A cela s’ajoute l’évaluation de la force de mémorisation du narrateur et sa rigueur, qu’il s’agisse d’apprentissage par cœur ou de consignation écrite, ou les deux à la fois, ce qui lui permet de se remémorer un hadith et le restituer tel qu’il l’a entendu.
Nous avons également exposé les critères de validité des Hadiths authentiques (sahîh) et bons (hasan) garantissant la fiabilité du narrateur, et la sûreté de la transmission du hadith d’un maillon à l’autre de la chaîne des garants et le fait qu’il soit à l’abri des défauts pouvant le disqualifier, qu’ils soient apparents ou cachés. Nous avons de même souligné la rigueur des savants du Hadith (mouhaddith) dans l’application de ces règles d’authentification si bien qu’ils déclaraient un hadith faible dès lors qu’une condition requise pour son authenticité n’était pas vérifiée, sans même attendre de trouver des preuves le contredisant.
A suivre...
Dr. Noureddine Itr
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Posté Le : 29/08/2006
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com