Algérie

L'insalubrité règne dans la ville



L'insalubrité règne dans la ville
Bien que la sonnette d'alarme ait été tirée depuis déjà bien longtemps, il serait peut-être utile de parler de nouveau de ce phénomène, pas nouveau, qui ne cesse de prendre de l'ampleur tellement inquiétante que plus personne, les autorités locales comme les citoyens, ne devrait désormais rester passif : il s'agit de l'incivisme à Relizane comme partout d'ailleurs.
Jugeons-en : des figues de Barbarie qui se vendent en très grande quantité sur la célèbre placette du centre-vile, l'actuelle place, et ces tas d'épluchures qui sont abandonnées à la fin de chaque journée durant ce mois sacré de Ramadan censé être un mois de propreté, en plus de ses aspects religieux. Des grillages de protection, nouvellement installés autour de terrains de proximité eux-mêmes récemment aménagés, qui sont détériorés. Des amas de débris solides provenant de ces aménagements anarchiques, externes et internes, dont sont l'objet un grand nombre d'appartements au niveau des ensembles de l'OPGI, et ce, dans pratiquement tous les quartiers de la ville, qui sont abandonnés au bas des immeubles avec tout ce que cela engendre comme atteinte à l'environnement, à la propreté du paysage, les dangers que cela représente pour les petits enfants. Une montagne d'ordures qui trône au beau milieu de la placette du marché principal de fruits et légumes de la ville et qu'entourent des marchands informels pour qui la propreté des lieux et le respect (la santé plus précisément) des clients constituent le moindre souci. Tous les trottoirs de la ville, pratiquement, qui sont squattés depuis bien longtemps déjà par toutes sortes de revendeurs occasionnels et auxquels s'est ajouté cet «accaparement» de toutes les rues et ruelles du centre-ville par des marchands informels «spécialisés» dans l'habillement, la chaussure, le téléphone portable.


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