Algérie

L'inquiétude d'un père Lycée d'excellence de Kouba



L'inquiétude d'un père                                    Lycée d'excellence de Kouba
Le père d'une jeune fille, Setouane Tesnime, scolarisée au CEM du 18 Février dans la localité de Aïn Azel, dans la wilaya de Sétif, nous a saisi pour nous relater une situation pour le moins étrange.
Réagissant à une information paraissant dans nos colonnes sur une «bizarrerie» liée aux critères d'admission à l'école d'excellence de Kouba, ce parent d'élève, vraisemblablement atteint lui-même aussi pour une anomalie prétendue ou réelle qui a fait que sa fille ne soit pas reçue dans cette prestigieuse école, éructe sa colère. «Ma fille a obtenu un 2020 en mathématiques au BEM, ainsi qu'une moyenne qualificative pour le nouveau lycée de Kouba de 19,83, l'une des meilleures moyennes à l'échelle nationale. En dépit de ses excellentes notes, et à la surprise générale, ma fille n'a pas été sélectionnée à ce lycée», dira-t-il.
Selon lui, l'un des 3 sélectionnés de la wilaya de Sétif n'a obtenu qu'une moyenne qualificative de 19,68, loin derrière Tesnime et qui est classé de surcroît 17e à l'échelle de la wilaya. «La question qui se pose est de savoir par quel tour de passe-passe un élève classé au 17e rang se retrouve parmi les trois premiers, et ravir la place qui devait revenir logiquement à ma fille'», s'interroge-t-il. Depuis la publication de la liste des sélectionnés, lui, sa femme et les membres de sa famille ont essayé de se rapprocher des institutions concernées : «Aucune réponse logique et convaincante ne nous a été donnée, nous nous sommes heurtés à un mur, à une administration autiste et hautaine.» Selon ses propos, des membres de l'académie de Sétif leur ont même préconisé de prendre les relevés de notes de leur fille et d'aller «voir à Alger», une façon, dira-t-il, de dire «Allez voir ailleurs !», comme si rien ne les concernait.
Afin de mettre au parfum les responsables de la région, ils sont passés à la radio locale pour faire connaître la situation, mais sans succès. Pour sa fille, «qui ne comptait plus les nuits blanches pour avoir durement travaillé pendant des années, et qui rêvait de rejoindre cette école d'excellence, celle-ci est hélas devenue pour elle l'école de l'exclusion».
Comment faire admettre à cette âme meurtrie et au bord de la dépression, à cet esprit logique et cartésien, à cette mathématicienne que 19,68 est mieux que 19,83 c'est-à-dire 1+1= 3. Le père ajoute : «Je sais que notre cas n'est pas unique.»


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