Algérie

L'ingérence de plusieurs pays dans ses affaires intérieures



L'ingérence de plusieurs pays dans ses affaires intérieures
Plusieurs pays s'acharnent sur l'Egypte et s'ingérerent dans ses affaires intérieures. Mis à part l'Algérie, l'Arabie Saoudite, la Russie ou les Emirats arabes Unis, plusieurs pays ont condamné l'intervention des forces de sécurité égyptiennes visant à rétablir l'ordre dans le pays. Cet état de fait a contraint les autorités égyptiennes à rappeler ses ambassadeurs de Turquie et du Qatar.L'Algérie qui a déjà affronté l'affront des islamistes et qui connait par c'ur leur terrorisme a renouvelé sa «grande préoccupation» suite aux derniers évènements enregistrés en Egypte et qui «ont lourdement endeuillé ce pays frère», a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. «L'Algérie considère que le dialogue entre tous les Egyptiens constitue plus que jamais la seule voie pour bâtir un consensus permettant le retour à l'ordre et à la sécurité», a souligné la même source. «L'Algérie formule l'espoir que ce grand pays frère retrouve sa stabilité pour lui permettre, dans le respect de sa souveraineté, de faire face à des défis déterminants et répondre aux aspirations du peuple égyptien», a conclu le ministère des Affaires étrangères. L'Arabie Saoudite a soutenu directement les autorités égyptiennes, dénonçant l'ingérence des pays dans ses affaires intérieures. Les Etats-Unis qui avait soutenu les Frères musulmans dans les dernières élections ont condamné «avec force» le recours à la violence par l'armée contre les manifestants en Egypte et se sont «opposés fermement au retour de l'état d'urgence» dans le pays en proie à des heurts meurtriers. Le porte-parole adjoint de la Maison- Blanche, Josh Earnest, a exhorté l'armée à faire preuve de «retenue». Dans un communiqué la Maison-Blanche a adressé ses condoléances aux victimes, ajoutant que «La violence ne rendra que plus difficile le chemin vers plus de stabilité et de démocratie.» Le président turc, Abdullah Gül, a dénoncé une opération «inacceptable» de la police égyptienne, et craint que la situation ne dégénère en un conflit semblable à celui qui se déroule en Syrie. Le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a exhorté le Conseil de sécurité des Nations unies et la Ligue arabe à intervenir pour mettre fin au «massacre». La Turquie avait déjà qualifié l'intervention de l'armée contre le président Morsi de «coup d'Etat inacceptable». La France a appelé toutes les parties «à faire preuve de la plus grande retenue et met en garde contre un usage disproportionné de la force» à la retenue en Egypte». «La France déplore très vivement les violences survenues au Caire lors des opérations d'évacuation», a déclaré un porte-parole du Quai d'Orsay lors d'une point presse. «Il est essentiel que ces violences cessent et qu'une logique d'apaisement prévale», a-t-il ajouté. La sortie de crise ne peut passer que par une solution politique, «ce qui implique que chacun privilégie le dialogue et la recherche du compromis», a-t-il conclu. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a également appelé «toutes les forces politiques» d'Egypte «à empêcher une escalade de la violence», leur demandant de «retourner immédiatement à un processus politique». Le ministère britannique des Affaires étrangères a condamné «l'utilisation de la force pour disperser les manifestations» pro-Morsi au Caire et appelé «les forces de sécurité à agir avec retenue». Sans surprise, le Qatar déplore l'intervention des forces de sécurité égyptiennes et souffle sur les flammes à partir de son unique arme après l'argent à savoir «Al Jazeera».


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