L'informel s'ancre à Boufarik

On se bouscule devant les charrettes et les étals à la vue des prix très abordables... Cependant, cela constitue pour les riverains et les deux établissements scolaires, jouxtant les lieux, une source de désagréments et de vacarme. Les restes et les détritus résultant des fruits et légumes laissés sur place ne sont ramassés que le lendemain matin par les éboueurs de la ville, soumis ainsi à un travail supplémentaire. Un des représentants des 260 commerçants, invité à regagner le nouveau marché couvert (ex- ONACO), nous dira : « Si nous quittons le centre-ville, les clients, pour ne pas se fatiguer, vont s'arrêter à mi-chemin pour s'approvisionner auprès des ambulants qu'il faut chasser de manière radicale de la rue Cherchali. »