Algérie

L'informel résiste et son éradication n'est pas pour demain



L'informel résiste et son éradication n'est pas pour demain
Alors que le mois sacré a pris fin, qu'en est-il de cette obstination de pratiques commerciales qui se développent et se régénèrent sur les trottoirs, le long de certaines rues commerçantes et à travers les quartiers des villes de la wilaya de Relizane 'En effet, du début du mois de Ramadhan, sauf à de rares exceptions comme les centres des cités et les carrefours importants, l'informel est là, bien implanté. Pour cela, il faut se rendre dans des endroits peu prisés des pouvoirs publics pour constater que l'informel a de beaux jours devant lui. Que ce soit à Relizane, Oued R'Hiou, Oued Djemaâ ou Mazouna, les étals de l'informel sont présents. La palme revient aux marchands de fruits et légumes. Mais pas seulement puisque cet informel touche en ce mois de carême tous les produits de consommation recherchés par la ménagère. Ainsi se côtoient le vendeur de fruits et légumes, le marchand de poissons, le vendeur de coriandre et de persil et le vendeur de la zlabia, des produits de laitage, crème fraîche, le lait et ses dérivés, le pain exposés à même le sol. Ces derniers jours, l'informel s'est versé dans les ingrédients pour la préparation des gâteaux de l'Aïd. Enfin, tout laisse croire que la lutte contre l'activité commerciale informelle ne peut pas être éradiquée par seulement la réalisation de marchés couverts. Mais aussi par des opérations coup de poing. Tels sont les avis de certains citoyens.


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