L’infiltration d’eau de pluie a provoqué de graves fissures à la structure

Le service des brûlés en cours de rénovation Les problèmes liés à la vétusté des structures, aggravés par des fuites importantes qui ont longtemps empoisonné le quotidien des services hospitaliers au niveau du CHU d’Oran, semblent constituer une priorité chez la nouvelle direction de l’hôpital. Cette préoccupation est justifiée, notamment, par les premières précipitations de la saison hivernale qui ont dévoilé de manière flagrante le danger que courrait l’hôpital, dans le cas où des mesures d’urgence ne sont pas prises par les responsables. Le danger est réel et surtout bien visible avec les grandes fissures survenues sur une grande partie du service des brûlés. Ce dernier a récemment bénéficié d’une opération de rénovation dont les travaux sont en cours et toucheront, entre autres, une salle qui était réservée aux soins ainsi qu’une chambre pour malades. Pour consolider l’état physique de la structure, une décision a été prise pour refaire les parties fissurées et les recouvrir de faïence, de manière à réduire le taux d’humidité à l’intérieur du service et empêcher l’infiltration des eaux pluviales ou autres. Il n’est pas inutile de rappeler que le même problème s’était produit il y a deux ans au niveau du pavillon 10 et ses conséquences ont failli coûter la vie à des malades qui y étaient hospitalisés. En effet, à la suite de fortes chutes de pluies, le premier étage avait été complètement inondé et l’infiltration des eaux avait même provoqué des coupures d’électricité et nécessité l’évacuation des malades vers d’autres lieux. Il y a 04 ans, les services des UMC, ont connu la même situation, mais à un degré plus grave et plusieurs malades avaient décédé à la suite de coupures d’électricité dues, entre autres, aux infiltrations des eaux. Il faut aussi souligner que certains des concepteurs, non pas de la réforme, mais de la remise à niveau du CHU d’Oran, proposent le transfert de certains services dont l’état physique s’avère irrécupérable, vers le nouveau EHU dont la mise en fonction réelle se fait attendre depuis plus de trois ans. A.S.