Algérie

L'industrie militaire, c'est du sérieux



L'industrie militaire est en plein essor, contrairement au bourbier dans lequel semble patauger l'industrie civile. Ne prospérant pas seulement dans le domaine de la mécanique, de convaincants résultats sont enregistrés la sphère électrique, électronique, l'industrie chimique et même dans le textile pour couvrir les demandes militaires et même ceux du marché civil.Le secteur de l'industrie militaire mécanique, contrairement à l'industrie civile peut être qualifiée de solide. Les militaires travaillent en ne faisant pas dans la dentelle comme les visiteurs algériens ont pu le constater dans les halls d'exposition de la Foire aux Pins maritimes, autrement, au Musée central de l'armée. Suivant une source du ministère de la Défense nationale trois sociétés à capitaux mixtes avaient été créées en juillet 2012 dans le cadre de la mise en ?uvre de protocoles d'accords algéro-émirati-allemands pour le développement de l'industrie mécanique nationale, ce qui s'est matérialisé par la production de plus de 13.000 véhicules, tous types confondus, tous produits en Algérie par les sociétés de fabrication de véhicules de marque Mercedes-Benz relevant du ministère de la Défense nationale (MDN), ce qui procure à l'économie nationale dans le domaine des activités industrielles des gains substantiels en termes de logistique pour le transport de troupes, et le ravitaillement des armées, outre que les véhicules convertis en blindés légers, que nous avons pu voir peuvent servir à l'infanterie mécanisée pour couvrir les missions de reconnaissance, de lances-missiles ou de roquettes. Le secteur de l'industrie militaire avance à pas de géant. S'exprimant à l'occasion de la Journée parlementaire sur l'industrie militaire en Algérie organisée au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN), en présence des cadres du ministère de la défense, le lieutenant-colonel Haddouche Benyahia a indiqué que «le volume des IDE dans les projets de partenariat du secteur industriel militaire s'élève à un milliard de dollars», insistant sur le rôle économique prépondérant des industries militaires locales, l'officier supérieur souligna qu'à la différence des crises de marasme qu'ont connu «certains secteurs industriels nationaux, l'industrie militaire a pu surmonter les écueils en participant depuis 2012 à la création d'emploi et à la formation de cadres spécialisés dans les régions où sont implantées les usines». Il a également cité la Société algérienne pour la production de poids lourds «Mercedes Benz», lancée en février 2012 et qui a pour objectif de réaliser 15.000 camions annuellement et 15.000 bus avec un taux d'intégration minimum de 30% pour les 5 premières années, dans le même temps l'orateur a évoqué la création en 2012 toujours de la Société algérienne de fabrication de véhicules particuliers, dont l'objectif est de produire 120 unités/an, ainsi que la Société algérienne de fabrication de véhicules blindés (NIMR) et la Société algérienne de fabrication de moteurs (Safmma) qui vise à produire quelques 25 milles unités de moteurs avec un taux d'intégration minimum de 50% durant les cinq premières années du lancement de production.


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