L'industrie de l'armement toujours en vogue

La course aux armements profite surtout aux fabricants. Trump qui voudrait relancer une économie rendue florissante par l'administration Obama, ne rate pas une occasion de décrocher de nouveaux contrats, des contrats aussitôt suivis par des accords assurant la maintenance du matériel livré, et la formation des utilisateurs.Les plus retentissantes conventions ont été signé avec l'Arabie Saoudite pour un montant astronomique de plus de 400 milliards de dollars, livrable sur une décennie, selon certaines sources. Le Qatar, les Emirats Arabes Unis, l'Iran, l'Egypte, Israël, la Turquie, le Koweït sont les plus importants clients des usines d'armement, auxquels il faut rajouter la Syrie, le Soudan, la Libye avant leur entrée en guerre civile. Toute une panoplie d'armement technologiquement avancé est fournie aux Etats estimant leur sécurité intérieure menacée. L'équilibre des forces est souvent remis en cause, rendant les stratégies de guerre classique imprévisibles, surtout que l'un des belligérants, en l'occurrence Israël, possède plusieurs missiles équipés d'ogives nucléaires, afin d'assurer sa légendaire politique sécuritaire contre le Goliath arabe, ce qui explique ses réprobations et ses pressions sur l'Europe, et les Etats-Unis d'Amérique, à ce que l'Iran se dote de l'arme nucléaire, même à des fins dissuasives. Le danger dans cette poudrière du monde est omniprésent, cela n'empêchera pas une intensification d'un réarmement sans précédent en quantité et en qualité par des temps de paix, pour l'ensemble des pays de la région depuis 2010. L'instabilité a gagné tout le Moyen-Orient, et les guerres frontales entre pays se sont mues en conflits régionaux, tribaux ou intercommunautaires confiés à des milices, des organisations terroristes ou des ethnies comme en Libye, au Yémen, en Syrie, sinon au Soudan. La frénésie de la course aux armements n'a pas épargnée le Maghreb. D'après la publication signée par Anis Lefebure qui titre : «Le Maroc bientôt premier importateur d'armes en Afrique devant l'Algérie», nous apprenons que notre voisin, selon un rapport de la Stratégie Défense Intelligence : «...le pays importe toujours des armes et des équipements de défense tels que des avions de chasse, des navires, des missiles, des chars et des frégates pour renforcer ses forces armées. Une tendance qui a fait dire à Gaïd Salah lors d'un briefing à Tamanrasset qu'en fonction des nouvelles contraintes géopolitiques : «L'Armée nationale populaire ?uvre à renforcer ses capacités militaires et à optimiser ses moyens dissuasifs, pour faire face à toute tentative d'atteinte à la souveraineté de l'Algérie et à sa sécurité nationale»...