Lutter contre l'incivisme relève d'une volonté forte de défendre et améliorer la qualité de vie pour n'importe quel lieu soit-il, pour qu'il soit plus agréable à vivre et une pratique dynamique et prospère, mieux protégée et solidaire et enfin, fidèle à son identité.Lutter contre l'incivisme relève d'une volonté forte de défendre et améliorer la qualité de vie pour n'importe quel lieu soit-il, pour qu'il soit plus agréable à vivre et une pratique dynamique et prospère, mieux protégée et solidaire et enfin, fidèle à son identité.Si de nombreuses actions ont déjà été menées jusqu'ici, mais cela reste insuffisant à voir la réalité, où la nature se dégrade de plus en plus. Le constat est fait à travers plusieurs régions du pays. Partout le même décor : des poubelles qui débordent toute la journée dans les lieux les plus fréquentés. Gravats, nuées de sachets noirs, bouteilles de plastique parsèment les routes et les quartiers. La liste de l'incivisme ordinaire est longue...La pollution est là et menace la nature et même la santé publique. Mais l'exemple le plus frappant est celui du barrage de Taksebt. Un site stratégique qui s'étend sur une surface de 550 hectares, Ce barrage est une aubaine pour cette région. Il peut la faire sortir de son désenclavement à plus d'un titre notamment dans les domaines touristique, artisanal et sportif. Il constitue aussi un extraordinaire écosystème déjà perceptible, qui peut changer significativement la région.Ses fonctions biologiques confèrent déjà à cette zone humide potentielle une capacité à produire et à nourrir de la matière vivante et devenir un réservoir de la biodiversité. Mais ce qui est le plus frappant, ce sont ces milliers de bouteilles et de canettes de bière vides jetées aux abords des routes et même sur le site lui-même.Si le citoyen est en partie responsable de cette dégradation, les collectivités locales en sont également pour beaucoup. Pour la population de la région en particulier et à l'unanimité "le barrage Taksebt est un acquis important pour la région, sur le plan économique et social. Il a apporté un plus à ce site que nous nous devons de préserver et de protéger. Mais le protéger et l'exploiter dans le bon sens est l'affaire de tous", a précisé Djilali. "Ce site est paradisiaque. Certains individus n'estiment pas ce massif à sa juste valeur. D'abord, il renferme une faune et une flore très diversifiées.C'est le poumon de la région. Les caractéristiques topographiques, géologiques et hydrologiques de cette région font qu'un microclimat s'y est installé", argumente Saïd. B, président de l'association de l'environnement d'Iboudrarene. "Trier les déchets et les déposer dans les bacs appropriés, ce n'est qu'un geste citoyen.Ce n'est pourtant pas si difficile à comprendre", s'emporte-t-il. "Certaines associations, en collaboration avec les collectivités locales qui mettent à leur disposition leurs moyens humains et matériels, s'attellent à collecter ces détritus pour nettoyer un tant soit peu ces espaces.Mais la tâche semble immense avec des résultats souvent décourageants", ajoutet- il. Son compagnon affirme, pour sa part, qu'"il est temps de mettre fin à ces pratiques. Il faut instaurer des amendes pour arrêter ce gâchis et les autorités locales et les associations doivent agir. Initier des actions de sensibilisation, organiser des collectes de déchets... pour sauver ce patrimoine naturel", propose-t-il. Après une longue période de scepticisme ou d'indifférence, aujourd'hui son développement, s'impose de lui-même en ces temps de crise."Les pouvoirs publics devraient étudier cette possibilité pour le développement de cette région, soutient-il, alors, qu'on ne cesse de nous marteler qu'il faut investir hors hydrocarbures", a-t-il ajouté. "Donc qu'attendons-nous aujourd'hui pour susciter une certaine curiosité bienveillante, et à influencer, de manière plus ou moins concrète, les pratiques des entreprises et les institutions publiques", s'interroge-t-il.Si de nombreuses actions ont déjà été menées jusqu'ici, mais cela reste insuffisant à voir la réalité, où la nature se dégrade de plus en plus. Le constat est fait à travers plusieurs régions du pays. Partout le même décor : des poubelles qui débordent toute la journée dans les lieux les plus fréquentés. Gravats, nuées de sachets noirs, bouteilles de plastique parsèment les routes et les quartiers. La liste de l'incivisme ordinaire est longue...La pollution est là et menace la nature et même la santé publique. Mais l'exemple le plus frappant est celui du barrage de Taksebt. Un site stratégique qui s'étend sur une surface de 550 hectares, Ce barrage est une aubaine pour cette région. Il peut la faire sortir de son désenclavement à plus d'un titre notamment dans les domaines touristique, artisanal et sportif. Il constitue aussi un extraordinaire écosystème déjà perceptible, qui peut changer significativement la région.Ses fonctions biologiques confèrent déjà à cette zone humide potentielle une capacité à produire et à nourrir de la matière vivante et devenir un réservoir de la biodiversité. Mais ce qui est le plus frappant, ce sont ces milliers de bouteilles et de canettes de bière vides jetées aux abords des routes et même sur le site lui-même.Si le citoyen est en partie responsable de cette dégradation, les collectivités locales en sont également pour beaucoup. Pour la population de la région en particulier et à l'unanimité "le barrage Taksebt est un acquis important pour la région, sur le plan économique et social. Il a apporté un plus à ce site que nous nous devons de préserver et de protéger. Mais le protéger et l'exploiter dans le bon sens est l'affaire de tous", a précisé Djilali. "Ce site est paradisiaque. Certains individus n'estiment pas ce massif à sa juste valeur. D'abord, il renferme une faune et une flore très diversifiées.C'est le poumon de la région. Les caractéristiques topographiques, géologiques et hydrologiques de cette région font qu'un microclimat s'y est installé", argumente Saïd. B, président de l'association de l'environnement d'Iboudrarene. "Trier les déchets et les déposer dans les bacs appropriés, ce n'est qu'un geste citoyen.Ce n'est pourtant pas si difficile à comprendre", s'emporte-t-il. "Certaines associations, en collaboration avec les collectivités locales qui mettent à leur disposition leurs moyens humains et matériels, s'attellent à collecter ces détritus pour nettoyer un tant soit peu ces espaces.Mais la tâche semble immense avec des résultats souvent décourageants", ajoutet- il. Son compagnon affirme, pour sa part, qu'"il est temps de mettre fin à ces pratiques. Il faut instaurer des amendes pour arrêter ce gâchis et les autorités locales et les associations doivent agir. Initier des actions de sensibilisation, organiser des collectes de déchets... pour sauver ce patrimoine naturel", propose-t-il. Après une longue période de scepticisme ou d'indifférence, aujourd'hui son développement, s'impose de lui-même en ces temps de crise."Les pouvoirs publics devraient étudier cette possibilité pour le développement de cette région, soutient-il, alors, qu'on ne cesse de nous marteler qu'il faut investir hors hydrocarbures", a-t-il ajouté. "Donc qu'attendons-nous aujourd'hui pour susciter une certaine curiosité bienveillante, et à influencer, de manière plus ou moins concrète, les pratiques des entreprises et les institutions publiques", s'interroge-t-il.
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Posté Le : 24/02/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : IDIR AMMOUR
Source : www.lemidi-dz.com