Algérie

L'impunité d'Israël a-t-elle une limite ' Colonisation, agressions des villageois isolés et blocus toujours en cours à Ghaza



L'autorité d'occupation israélienne a présenté de nouveaux projets de construction d'au moins 500 unités de logements et autres infrastructures d'accompagnement en Cisjordanie occupée, pendant que la situation humanitaire continue à se dégrader dans la bande de Ghaza, qui subit le blocus de Tel-Aviv depuis près de cinq ans maintenant.Les nouveaux projets ont encore une fois été dévoilés par le site israélien Walla qui a déjà fait état, le mois de juin dernier, de la réalisation de plusieurs autres projets de logements dans différentes localités de la Cisjordanie et d'El-Qods occupées.
«Le premier plan comprend la construction de 255 unités dans la colonie de Kfar Adumim dans la région de Binyamin et le second prévoit la construction de 230 nouvelles unités dans la colonie de Maon, au sud de la ville de Hébron, dans le sud des territoires de la Cisjordanie», a indiqué cette source, reprise par les médias palestiniens, précisant que «la colonie de Kfar Adumim sera considérablement élargie grâce à la construction de ces unités. Cette colonie comprend près de 400 familles de colons». Ce plan prévoit en fait l'annexion de 120 familles dont les maisons ont été bâties sur des terrains qui ont été acquis grâce à l'expulsion des civils palestiniens.
Depuis l'admission de la Palestine à l'ONU en tant que Pays observateur, en novembre 2012, Israël a accéléré le rythme de ses chantiers de colonisations, relançant par ailleurs les projets gelés lors des tentatives avortées, par la communauté internationale, de relancer le processus de paix au Proche-Orient.
Si en Cisjordanie, les Palestiniens sont confrontés aux expulsions et aux agressions des colons israéliens, sous le regard impassible des forces de sécurité de Tel-Aviv qui encadrent parfois les saccages des biens des Palestiniens, ceux de la bande de Ghaza vivent une situation humanitaire des plus dramatiques, en raison du blocus imposé par le gouvernement d'extrême droite de Benjamin Netanyahu à qui revient la responsabilité de l'échec de la reprise des pourparlers de paix israélo-palestiniens. La crise politique égyptienne a aggravé davantage la situation, notamment après la fermeture, il y a près d'une semaine, des passages de Rafah par le Caire pour éviter une éventuelle dégradation de la situation sécuritaire interne au lendemain du départ forcé du désormais ancien président Mohamed Morsi. Hier, «des organisations juridiques ont appelé les autorités égyptiennes à ouvrir le passage frontalier du Rafah pour des raisons humanitaires et pour mettre fin à la souffrance des milliers de Palestiniens suspendus sur le côté palestinien et égyptien du passage et dans les différents pays du monde, en plus de l'aéroport du Caire», a rapporté le Centre palestinien de l'information, proche du Hamas palestinien qui contrôle de la bande de Ghaza depuis les législatives palestiniennes de 2007.
Par ailleurs, le ministère de l'Education et de l'Enseignement supérieur a annoncé que les travaux de construction de 39 nouvelles écoles ont été arrêtés à la suite du siège renouvelé et de la fermeture des passages de la bande de Gaza, y compris la fermeture des
tunnels. Les tunnels reliant la bande de Ghaza à l'Egypte ont subi plusieurs bombardements de la part de l'aviation israélienne. Tel-Aviv accuse le Hamas d'user de ces tunnels pour la transition des armes acheminées via l'Egypte.
L. M.


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