Algérie

L'importation de véhicules de moins de 3 ans est "inapplicable"



Le ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali Braham, a déclaré que le dossier d'importation de voitures de moins de 3 ans n'est pas applicable et ne sert pas l'économie nationale.Le ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali Braham, a déclaré que le dossier d'importation de voitures de moins de 3 ans n'est pas applicable et ne sert pas l'économie nationale.
Intervenant hier sur les ondes de la radio chaîne 1, le ministre a souligné que le dossier "n'était ni reporté ni suspendu, mais plutôt inapplicable" ajoutant que "la commercialisation des voitures en Algérie se ferait en fonction des capacités financières et des besoins de base du pays".
D'autre part, le ministre de l'Industrie a souligné que "le marché automobile n'estpas une priorité pour le gouvernement, alors que l'industrie automobile est la priorité, et l'accent est actuellement mis sur la création d'une industrie dans ce domaine", indiquant qu'il "y a des discussions avec les Allemands concernant la création de véritables industries pour les voitures de tourisme et utilitaire". Depuis la suspension de l'importation des kits CKD/SKD destinés au montage automobile, l'Algérie a économisé 3 milliards de dollars et 500 millions de dollars d'importation de pièces détachées. Evoquant l'ouverture du capital de certaines entreprises publiques, le ministre de l'Industrie a souligné que "l'ouverture du capital des entreprises ne peut pas se baser sur les critères précédents et que le processus ne concernera que les entreprises publiques qui ont besoin d'une recapitalisation périodique en mobilisant l'épargne privée et publique via la Bourse d'Alger pour relancer ces entretiens en difficulté financière".
"Après la mort de Boumediene, nous avons perdu la route en matière industrielle"
Le ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali Braham a rendu, hier, un hommage à l'ancien président de l'Algérie, Houari Boumediène, décédé le 27 décembre 1978. "J'ouvre une parenthèse historique nécessaire. Je rends hommage à un homme qui avait proposé le premier projet pour lancer l'industrie en Algérie, le regretté Houari Boumediène", a-t-il déclaré sur les ondes de la radio chaîne 1. "Je le dis et je l'assume : Après la mort de Boumediene, nous avons perdu la route en matière de relance industrielle. Une industrie construite sur une logique économique. Cela aurait pu permettre à l'Algérie d'être parmi les pays industrialisés aujourd'hui", a ajouté Ferhat Aït Ali. Le ministre a plaidé pour la relance de l'industrie algérienne publique et privée basée sur "une logique économique". Il a rappelé que les industries des grandes puissances (Japon, Allemagne, Union soviétique, Angleterre, etc.), se sont construites sur le capital et les industries lourdes qui consistaient à transformer toutes les matières premières existantes en produits semi-industriels et industriels. Ferhat Aït Ali a critiqué ceux qui plaident pour la réduction de la taille des entreprises "pour améliorer leur rendement" et a plaidé pour l'industrie lourde qui est nécessaire pour appuyer les PME.
"Ces PME n'ont aucun avenir si leur approvisionnement se fait en extérieur", a-t-il estimé. "L'industrie lourde est la base industrielle d'un pays. En lamatière, nous ne pouvons pas avoir plus d'expérience ou de connaissance que le Japon, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Etats-Unis ou la Russie. Toutes les puissances économiques ont démarré avec les industries lourdes sans les abandonner à ce jour. Le plus grand contentieux commercial actuel entre la Chine et les Etats-Unis est lié à l'acier, c'est de l'industrie lourde. Aujourd'hui, notre démarche est de reconstruire l'industrie lourde en Algérie", a-t-il dit, estimant que la "politique industrielle d'un pays ne doit pas être conjoncturelle
Intervenant hier sur les ondes de la radio chaîne 1, le ministre a souligné que le dossier "n'était ni reporté ni suspendu, mais plutôt inapplicable" ajoutant que "la commercialisation des voitures en Algérie se ferait en fonction des capacités financières et des besoins de base du pays".
D'autre part, le ministre de l'Industrie a souligné que "le marché automobile n'estpas une priorité pour le gouvernement, alors que l'industrie automobile est la priorité, et l'accent est actuellement mis sur la création d'une industrie dans ce domaine", indiquant qu'il "y a des discussions avec les Allemands concernant la création de véritables industries pour les voitures de tourisme et utilitaire". Depuis la suspension de l'importation des kits CKD/SKD destinés au montage automobile, l'Algérie a économisé 3 milliards de dollars et 500 millions de dollars d'importation de pièces détachées. Evoquant l'ouverture du capital de certaines entreprises publiques, le ministre de l'Industrie a souligné que "l'ouverture du capital des entreprises ne peut pas se baser sur les critères précédents et que le processus ne concernera que les entreprises publiques qui ont besoin d'une recapitalisation périodique en mobilisant l'épargne privée et publique via la Bourse d'Alger pour relancer ces entretiens en difficulté financière".
"Après la mort de Boumediene, nous avons perdu la route en matière industrielle"
Le ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali Braham a rendu, hier, un hommage à l'ancien président de l'Algérie, Houari Boumediène, décédé le 27 décembre 1978. "J'ouvre une parenthèse historique nécessaire. Je rends hommage à un homme qui avait proposé le premier projet pour lancer l'industrie en Algérie, le regretté Houari Boumediène", a-t-il déclaré sur les ondes de la radio chaîne 1. "Je le dis et je l'assume : Après la mort de Boumediene, nous avons perdu la route en matière de relance industrielle. Une industrie construite sur une logique économique. Cela aurait pu permettre à l'Algérie d'être parmi les pays industrialisés aujourd'hui", a ajouté Ferhat Aït Ali. Le ministre a plaidé pour la relance de l'industrie algérienne publique et privée basée sur "une logique économique". Il a rappelé que les industries des grandes puissances (Japon, Allemagne, Union soviétique, Angleterre, etc.), se sont construites sur le capital et les industries lourdes qui consistaient à transformer toutes les matières premières existantes en produits semi-industriels et industriels. Ferhat Aït Ali a critiqué ceux qui plaident pour la réduction de la taille des entreprises "pour améliorer leur rendement" et a plaidé pour l'industrie lourde qui est nécessaire pour appuyer les PME.
"Ces PME n'ont aucun avenir si leur approvisionnement se fait en extérieur", a-t-il estimé. "L'industrie lourde est la base industrielle d'un pays. En lamatière, nous ne pouvons pas avoir plus d'expérience ou de connaissance que le Japon, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Etats-Unis ou la Russie. Toutes les puissances économiques ont démarré avec les industries lourdes sans les abandonner à ce jour. Le plus grand contentieux commercial actuel entre la Chine et les Etats-Unis est lié à l'acier, c'est de l'industrie lourde. Aujourd'hui, notre démarche est de reconstruire l'industrie lourde en Algérie", a-t-il dit, estimant que la "politique industrielle d'un pays ne doit pas être conjoncturelle


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