Algérie

L'importance du réseautage mis en exergue Journée mondiale des oiseaux migrateurs



L'importance du réseautage mis en exergue Journée mondiale des oiseaux migrateurs
L'Algérie, de par sa situation géographique et l'étendue de ses zones humides, reste un pays de passage mais aussi d'asile pour les oiseaux migrateurs. « Trois grandes catégories de migrations sont observées dans le ciel algérien. Une à l'automne pour les hivernants qui passent l'hiver dans notre pays durant six mois avant de repartir en Europe et nicher. La deuxième catégorie est celle des estivants, oiseaux venant au printemps afin de nicher et de se reproduire. Lors de ce passage, les oiseux procèdent à la restauration d'anciens nids ou en construisent de nouveaux. La troisième catégorie concerne les migrateurs de passage qui arrivent en même temps que les hivernants mais poursuivent leur chemin vers les zones subsahariennes. Au printemps, ils repassent par notre territoire pour aller nicher dans leur pays d'origine. A cette période, le flux des oiseaux migrateurs est très important » expliquera, lors d'un entretien, le Pr. Mohamed Bellatreche, professeur d'écologie et d'orthologie à l'Ecole nationale supérieure agronomique (ENSA ex-INA). Devant cette présence, des recensements des oiseaux d'eau sont effectués périodiquement par des équipes de la Direction de gestion des forêts (DGF), en partenariat avec Wetlands International, organisme chargé de la compilation et de la transmission de l'information au niveau mondial (installé en Angleterre). Cette opération, qui se fait chaque année dès la première semaine de janvier, fait partie des recensements internationaux établis au même moment en Europe, en Asie et en Afrique. Ainsi, pour la seule zone humide du lac Sebkhet El Maleh, dans la région d'El Menea (Ghardaïa), près de 3.000 oiseaux migrateurs ont été recensés à la mi-janvier de l'année en cours. Les oiseaux dénombrés par les ornithologues dans cette zone humide, située sur l'axe migratoire entre l'Europe et l'Afrique, utilisent cet endroit comme halte migratoire ou zone de nidification. Ce comptage a permis d'identifier une quarantaine d'espèces avifaunes, pour la plupart des anatidés (canard souchet et pilet, fuligule nyroca et milouin, sarcelle marbrée et tadorne) ainsi que d'autres espèces telles que le foulque macroule, l'aigrette, la poule d'eau, le flamant rose, le héron cendré et garde b'uf, le chevalier arlequin, sylvain et cul blanc, la pie grièche, l'Ibis falcinelle, le busard des roseaux, le petit gravelot, l'avocette élégante, le traquet à tête blanche et la bécassine des marais. Selon l'APS, plus de « 700 sujets avifaunes ont été observés dans la partie inférieure du lac qui s'étend sur plus de 400 hectares, tandis que 1.230 ont été répertoriés dans la partie supérieure étalée sur près de 1.400 hectares de la zone humide d'El-Menea classée en 2004 « zone d'importance internationale » par la convention de Ramsar.


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