Algérie

L'immobilier toujours hors de portée



Inaccessibles. Les prix des logements, pratiqués sur le marché national, restent au-dessus du pouvoir d'achat des Algériens. Telles sont les conclusions d'une étude analytique effectuée par la Caisse nationale du logement, (CNL), au sujet des pratiques au niveau de la location et la vente des biens immobiliers, à l'échelle des différentes wilayas du pays.Les résultats de cette étude, parus dans la revue Batisseurs.dz, font état d'une baisse significative des prix à la location et à la vente dans les grandes villes du pays, autant pour l'habitat collectif que celui individuel. Malgré cela, l'étude démontre qu'il faut 15 années, pour un Algérien moyen avec un salaire mensuel de 41 000 DA pour l'acquisition d'un logement de type collectif, et près de 40 années pour un logement de type individuel.
En conséquence, le «taux d'effort» requis pour une location est évalué à 64% pour une maison de type collectif et à hauteur de 89% pour la location d'une maison individuelle, pour le même salaire. Selon l'espérance de vie nationale, presque une vie pour disposer d'un logement, si toutefois les conditions requises sont toutes réunies.
L'étude analytique, qui s'est étalée de 2017 à 2020, met en lumière une baisse des prix de la location située autour de 9% pour les logements individuels et 27% pour ceux collectifs, qui se maintiennent, malgré la crise de la Covid-19 et les fortes répercussions de la crise économique mondiale sur le pays.
Idem pour les prix à la location qui ont également enregistré une baisse significative, au niveau des logements collectifs, à hauteur de 11%, alors que les logements individuels ont enregistré une baisse de 27% durant la période précitée. Ainsi, pour la capitale, la moyenne des prix de cession du mètre carré (m2) se situe à hauteur de 200 278 dinars, tandis que la moyenne des prix de location est à 626 DA/m2, selon les résultats de cette étude périodique de la CNL. Selon la même source, le prix de cession dans la capitale, oscille entre 52 857 DA et 363 636 DA/m2.
Par ailleurs, le prix minimum de location dans la capitale est de 222 DA/m2 alors que le prix maximum est évalué à 1 300 DA/m2, cela, malgré le facteur «prépondérant», qui consiste à réguler le marché à travers une augmentation de l'offre immobilière publique, notamment grâce aux différents types de programmes de logements lancés et réceptionnés.
L'étude aborde également, les mêmes aspects analytiques dans d'autres wilayas du pays, dont Oran, Constantine, Annaba et Ouargla. Pour ce qui est des wilayas d'Annaba et d'Oran, le prix moyen de cession du mètre carré est, respectivement, à hauteur de 143 804 DA et de 139 560 DA, alors que le prix moyen à la location dans ces deux wilayas est, respectivement, de 469 DA/m2 et 597 DA/m2. Pour Constantine et Ouargla, les prix de cession sont respectivement, 98 183 DA/m2 et 81 987 DA/m2.
A Constantine et Ouargla, ce chiffre est respectivement, de 328 DA/m2 et 457 DA/m2. Une évolution des prix des logements est également esquissée dans le nouveau numéro de cette revue spécialisée.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)